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La dame aux camélias : comment Dumas décrit-il une relation sincère entre deux amants ?

Publié le 09/05/2024

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« La dame aux camélias Introduction : Dumas – 1848 – Romantisme - on assiste à une conversation entre Marguerite Gautier et Armand Duval, dans laquelle elle lui reproche de ne pas comprendre sa situation et que ce qu’elle fait, elle le fait avec le cœur. Projet de lecture : comment Dumas décrit-il une relation sincère entre deux amants ? Mouvements : - Lignes 1 à 7 : ouverture du texte permettant de comprendre ce qui relie M.

Duval à la dame aux camélias. Lignes 8 à 17 « car c’en est une » : Marguerite reproche à M.

Duval son manque de compréhension. Lignes 17 à 25 : elle parle au nom des autres demi-mondaines et justifie son statut (pas dans le texte de l’oral). Conclusion : Marguerite reproche à Armand Duval de ne pas comprendre sa situation. Elle veut être autonome, vivre par elle-même et continuer son métier de prostitué.

Il n’est pas d’accord car il pense qu’en allant voir d’autres amants elle n’est pas fidèle. Son surnom Dame aux camélias vient du fait que le camélia était utilisé comme un code pour signifier à l’amant si la prostituée était disponible ou en relation.

De plus, la particularité du camélia est que cette fleure est inodore et belle, s’adaptant donc à chaque situation à l’image de Marguerite. Ouverture : Nana – Zola – 1880 – Lumières. Les deux femmes sont des demi-mondaines qui exploitent les hommes mais chacune avec une démarche différente : Marguerite est honnête et authentique avec son amant tandis que Nana profite des faiblesses des hommes. 1er mouvement : ouverture du texte permettant de comprendre ce qui relie M.

Duval à la dame aux camélias « - Mon ami, si j’étais madame la duchesse telle ou telle, si j’avais deux cents mille livres de rente, que je fusse votre maitresse et que j’eusse un autre amant que vous, vous auriez le droit de me demander pourquoi je vous trompe ; » « mais je suis mademoiselle Marguerite Gautier, j’ai quarante mille francs de dette, pas un sou de fortune, et je dépense cent mille francs par an, votre question devient oiseuse et ma réponse inutile.

» « - C’est juste, disje en laissant tomber ma tête sur les genoux de Marguerite, mais moi, je vous aime comme un fou.

» « mon ami » : relation de proximité et amicale avec son amant. Il lui reproche d’avoir de l’argent et de le tromper. Subjonctifs imparfaits : « que je fusse » sousentend qu’elle n’est pas sa maitresse + « que j’eusse » montre qu’elle n’a pas d’autre amant et elle est fidèle. Elle montre les idées préconçues que les hommes peuvent avoir sur une demi mondaine, sur ce qu’elle est. « vous auriez le droit de me demander pourquoi je vous trompe » : cela apparente à une infidélité pour les hommes mais pas pour elle. Verbe d’état au présent : elle se donne une existence au sein de la société, une indépendance. Elle se définit par son identité civile sans utiliser de surnom. Opposition : « j’ai quarante mille francs de dette » / « si j’avais deux cents milles livres » : elle doit plus d’argent qu’elle n’en génère. Champ lexical de l’argent lié à ce qu’elle doit : elle se définit par ce qu’elle est + par ce qu’elle dépense.

Elle est indépendante et s’assume en tant que tel. « oiseuse », « inutile » : elle est contrariée et clôt le débat car pour elle il n’en en a pas. Elle va le convaincre par des propos comptables et par la compassion : elle réussit à le faire changer d’opinion. Le geste peut être perçus comme un geste de renonciation + geste affectueux, amoureux + dimension infantile. Déclaration d’amour avec une formulation hyperbolique. Mise en incise « mais moi » : redondance qui sous-entend que contrairement à elle il l’aime d’un amour sincère. « je » sujet du verbe d’action : c’est lui qui donne son amour. 2ème mouvement : Elle reproche à M.

Duval son manque de compréhension « - Eh bien, mon ami, il fallait m’aimer un peu moins ou me comprendre un peu mieux.

» « Votre lettre m’a fait beaucoup de peine.

» « Si j’avais été libre, d’abord je n’aurais pas reçu le compte avant-hier, ou, l’ayant reçu, je serais venue vous demander le pardon que vous me demandiez tout à l’heure, et je n’aurais pas à l’avenir d’autres amants que vous.

» « J’ai cru un moment que je pourrais me donner ce bonheur-là pendant six mois ; vous ne l’avez pas voulu ; vous teniez à connaitre les moyens, eh ! mon Dieu, les moyens étaient bien facies à Verbe « aimer ».... »

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