La Curie
Publié le 16/05/2020
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1 / 2 Curie
1 La structure de Ia Curie, resultat de multiples decisions
pontifieales au cours des siecles, en fait un organisme
lourd et complexe.
Le presbyterium de reveque de Rome
des premiers siecles, modifie,
elargi,differencie, avait
abouti a('institution d'ungouvernement centralde
l'Eglise par Ia bulle a Immense mterni Dei » du pape
Sixte V, en 1588.
Cette premiere Curie comprenait quinze
congregations permanentes dont six pour les affaires
des Etats pontificaux et neuf pour le gouvernement de
l'Eglise universelle.
2 Les papes creerent ensuite de nouvelles congregations,
modifierent lesattributions des dlcasteres (ministeres)
existants.
Mais Ia competence propre de cheque congre-
gation paraissait mal delimitee et le pape Pie X, par Ia
constitution aSapienti Consillo (1908),realise une
reforme de la Curie que le code de droit canon promulgue
par Benoit XV a enterinee en 1917.
Cependant, la transfor-
mation profonde de Ia societe, qui s'amorce apres la
deuxieme guerre mondiale, pousse Jean XXIII a reunir
le concile Vatican II en 1962, malgre les reticences de
Ia Curie dont les prerogatives seront erodees par revolu-
tion du concept d'autorite.
3 La Curie romaine comprenait encore en 1967 douze
congregations, trois tribunaux et six
offices.
En 1976,
rere des transformations terminee, elle
compte neuf
congregations (de la Doctrine de Ia Foi, ex-Saint-Office ;
des Eveques ; des Eglises orientates ; des Sacrements et
du culte divin ;du Clerge ; desReligieux et Instituts
seculiers ; de
('Evangelisation des peuples,ex-Propa-
gande de la foi ; de la Cause des saints ; de ('Education
chretienne), troistribunaux (Penitencerie
apostolique ;
Tribunal supreme de Ia Signature apostolique ; de Ia Rote),
chic; secretariats (Secretairerie d'Etat,
affaires etran-
Ores ; Conseil pour les Affaires publiques de l'Eglise,
finances ; pour('Unite des
ohretiens ;pour les
Non-
Curie
1 La structure de la Curie, résultat de multiples décisions
pontificales au cours des siècles, en fait un organisme lourd et complexe.
Le presbyterium de l'évêque de Rome
des premiers siècles, modifié, élargi, différencié, avait abouti à l'institution d'un gouvernement centrai de
l'Église par la bulle « Immense
aeterni Dei » du pape
Sixte V, en 1588.
Cette première Curie comprenait quinze congrégations permanentes dont six pour les affaires
des États pontificaux et neuf pour le gouvernement de l'Église universelle.
2 Les papes créèrent ensuite de nouvelles congrégations, modifièrent les attributions des dlcastères (ministères)
existants.
Mais la compétence propre de chaque congré
gation paraissait mal délimitée et le
pape Pie X, par la
constitution « Sapienti Consilio » (1908), réalisa une
réforme de la Curie que le code de droit canon promulgué
par Benoît XV a entérinée en 1917.
Cependant, la transfor mation profonde de la société, qui s'amorce après la
deuxième guerre mondiale, pousse
Jean XXIII à réunir
le concile Vatican II en 1962, malgré les réticences de
la Curie dont les prérogatives seront érodées par l'évolu
tion du concept d'autorité.
3 La Curie romaine comprenait encore en 1967 douze
congrégations, trois tribunaux et six offices.
En 1976,
l'ère des transformations terminée, elle compte neuf
congrégations (de la Doctrine de la Foi, ex-Saint-Office ;
des Évêques ; des Églises orientales ; des Sacrements et du culte divin ; du Clergé ; des Religieux et Instituts
séculiers ; de l'Évangélisation des peuples, ex-Propa gande de la foi ; de la Cause des saints ; de l'Éducation
chrétienne), trois tribunaux (Pénitencerie apostolique ; Tribunal suprême de la Signature apostolique ; de la Rote),
cinq secrétariats (Sécrétairerie d'État, affaires étran
gères ; Conseil pour les Affaires publiques de l'Église,
finances ; pour
l'Unité des chrétiens ; pour les Non-
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