la culture

« dissertation : Introduction : La culture, au sens anthropologique, est l’ensemble des pratiques sociales.  D’après Claude Levi­Strauss, Elle est constitu ée par l’ensemble des comportements qui  sont relatifs , c'est  à dire qu'on ne les trouve pas  à l’identique dans toutes les soci étés , et qui sont appris.   Cette d éfinition est tr ès importante pour r éfléchir  à la diversit é des cultures et pour montrer  qu’il n’y a pas de soci été humaine sans culture. L'expression appartenance culturelle est tr ès à la mode de nos jours .  Nous vivons dans une  éspèce de foire d'appartenance culturelle , Mais appartiens t'on r éelement  à une culture ?  Dans un premier temps nous verrons En quoi la culture est une d étermination puis par la suite nous verrons en quoi d étient   elle cependant une certaine ouverture . I : La culture , une d étermination : 1) la culture d étermine l'homme en profondeur. Une interrogation principale vient souvent  à l'esprit de l'homme ; la culture d étermine t'elle l'homme en profondeur? . Les   pratiques culturelles ne sont pas li ées à des go ûts inn és, elles ne sont pas l’expression  d’une pure subjectivit é individuelle. Elles r ésultent au contraire de d éterminismes sociaux . En effet la place des individus   dans l’espace social influence de fa çon d écisive leurs pratiques culturelles. Ces pratiques culturelles sont elles m êmes   hi érarchis ées, elles font  l’objet de jugements sociaux qui contribuent  à reproduire la diff érenciation sociale et les ph énom ènes   de domination. La culture d ésigne donc au sens large tout ce que l'homme acquiert par l'interm édiaire d'un groupe social   d étermin é, tout ce qui est transmis par le langage, les coutumes, l' éducation et m ême ­de mani ère implicite­ les gestes, les   attitudes ou les r ègles de comportement.La culture c'est tout ce qui appartient  à un h éritage, tout ce qui s'acquiert par   l'interm édiaire d'un apprentissage, d'une  éducation . C'est le cas de l'art , la religion , la cuisine , les techniques ,  le droit ou encore les r ègles de politesse . La sociologie dispose dans ce domaine de r ésultats nombreux et convergents qui   montrent que la socialisation joue un r ôle d éterminant dans la formation des go ûts culturels  et que ces go ûts font l’objet de jugements sociaux qui sont autant d’arbitraires culturels. L'homme est parfois m ême d étermin é   inconsciemment par la culture.  Prenons l'exemple de la musique , qui est une d étermination venant de la culture que l'homme   subit inconsciemment . La musique est donc li ée à une hi érarchisation de la soci été, tout comme elle contribue  également  à la   fusion des membres de celle­ci.  Les musiques contribuent largement  à la d étermination des relations sociales. La fonction « communautaire » de la musique   joue donc plus que jamais.  Il est donc  évident qu'un Grand d éterminisme sociologique joue un role important dans les pratiques   culturelle du point de vue des comportements individuels. On peut donc affirmer que la culture d étermine l'homme en   profondeur. 2) la culture forme l'identit é et influe sur les id ées.  La culture forme en quelque sorte l'identit é et influe sur les id ées , elle represente une v éritable identit é sociale collective . Nos   choix et jugements sont pour l'essentiel le reflet de notre position dans l'espace social et sont d étermin és en grande partie par   des habitus qui prennent sens  à travers une stylisation de la vie et des pratiques distinctives ent érinant la diff érenciation et la   domination sociale . Nous sommes tous sans nous en rendre compte p énétrés par les gouts , les habitus , les pr éjug és de notre   classe sociale .  Prenons l'exemple du sport , les diff érents gouts sportifs se construisent socialement , les personnes appartenant   à  la classe moyenne pr éfèrent le foot ou encore le basket , tandis que les personnes riches ou nobles pr éferent le golf. L'homme   est donc un  être qui porte en lui des valeurs de la classe social dominante.  Bergson , célèbre philosophe. »