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La croisade des «pastoureaux» Croisade ou jacquerie?

Publié le 17/05/2020

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Nom donné à des bandes de paysans et de vagabonds qui se formèrent vers 1250, sous prétexte d'aller délivrer Saint Louis prisonnier des Sarrasins. Commandé par un certain Jacob ou Job, moine de Cîteaux, qu'on appelait « le Maître de Hongrie », ce mouvement de croisade populaire dégénéra en jacquerie eschatologique, teintée d'antisémitisme, s'attaquant aux biens des nobles, du clergé et des Juifs. Taillés en pièces par les troupes royales dans le Berry et près de Beaucaire, les pastoureaux disparurent dès 1251. Cependant, en 1321, sous le règne de Philippe V, les régions de la Garonne et du Languedoc furent de nouveau troublées par une croisade de pastoureaux, qui firent subir aux Juifs de nombreux sévices.

« 1 / 2 La croisade des «pastoureaux» Croisade ou jacquerie? 1251 L'échec de la septième croisade, et plus encore la capture du roi Louis IX en Egypte, a provoqué dans tout Je royau­ me une intense émotion.

Vers Pâques 1251, des bandes de misérables, hom­ mes, femmes et entants, commencent, en Picardie, à errer de village en village pour aller délivrer le roi et conquérir Jé­ rusalem.

A leur tête paraît bientôt un ancien moine cistercien du nom de Jacob, mais qui tire de son pays d'origine le surnom de «Maître de Hongrie».

Cet ascète élo­ quent prétepd avoir reçu de la Vierge une lettre lui dictant sa mission: Dieu, coûrroucé par l'orgueil de la noblesse et ' l'indignité du clergé, le charge de pren­ dre la tête des humbles pour réaliser son plan divin.

Des bergers, les «pastoureaux», se joi­ gnent à lui, mais aussi bon nombre d'aventuriers, de vagabonds et de bri­ gands.

Plusieurs milliers, venus de Picardie, et aussi de Flandre et du Hai­ naut, sommairement armés, sont bien accueillis à Amiens par les bourgeois, puis à Paris par la reine mère Blanche de Castille.

Vêtu en évêque, Jacob prési­ de d'étranges cérémonies où les sacre­ ments sont tournés en dérision; il pré­ tend également guérir les malades par l'imposition des mains et, dans ses dis­ cours, attaque avec violence le clergé et la papauté.

Ses hommes passent bientôt aux actes: ils pourchassent les moines et les prêtres qu'ils tuent quand ils peuvent s'en emparer.

Des excès identiques se reproduisent à Orléans et à Tours en juin, couverts par la neutralité complice de la majeure par­ tie de la population.

A Bourges, les de 1358, s'éteint aussi vite qu'il s'est allumé. 2 / 2. »

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