La critique d'Elévation de Baudelaire

« Introduction : Charles Baudelaire , né le 9 avril 1821 à paris et mort dans la même ville le 31 aout 1867 , est un poète français ,Tourné vers le classicisme , nourri de romantisme , à la crissée entre le Parnasse et le Symbolisme , chantre de la modernité , Il occupe une place considérable parmi les poètes français pour un recueil , mais qu’il aura façonné sa vie durant , Les Fleurs du mal , Il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté , le bonheur fugitif et l’idéal inaccessible , la violence et la volupté mais aussi entre le poète et son lecteur , Il a exprimé la mélancolie , l’horreur et l’envie d’ailleurs à travers l’exotisme Nous voulons étudier le poème d’Elévation de ce poète, Nous l’approchons par la méthodologie de Bachelard dont l’élément dominant c’est l’Air, Le poète recours à vol léger et s’éloigne de ce monde ici-bas vers le monde supérieur et nous invite à s’inspirée de cette façon pour se purifiée. Nous voulons aborder ces questions. I : Analyser le mouvement de ce poème ? II : Quelle vision du poète se dégagent de ce poème ? III : De quelle manière ce poème montre l’élan du poète vers l’idéal ? Après avoir étudié comment le mouvement d’élévation progressif est rendu dans ce poème, nous verrons que le poète tend à quitter le monde du bas, symbole du spleen, pour s’élever vers les cimes de l’idéal grâce au pouvoir libérateur de la poésie. I : Un mouvement progressif d’élévation Un mouvement constant et progressif Le mouvement est omniprésent dans ce poème, On trouve ainsi de nombreux verbe de mouvement : meus, se pâme, sillonne, Envole-toi, va, s’élancer Ce mouvement est également marqué par les prépositions de lieux présents tout au long du poème : Au-dessus, Par-delà, dans, loin de, derrière, vers, et, sur Ces prépositions soulignent un mouvement progressif. Un mouvement d’élévation Ce mouvement progressif est celui d’une élévation, Cette élévation est marquée tout d’abord par un riche champ lexical de la hauteur et de l’envol : Au-dessus, nuages, soleil, éthers, sphères étoilées, Envole-toi, dans l’air supérieur, aile vigoureuse, s’élancer, alouettes, cieux, essor, plane Ce mouvement d’envol est renforcé par les enjambements qui amplifient le rythme des vers : Tu sillonnes gaiement l’immensité profond / Avec une invisible et male volupté Derrière les ennuis et les vastes chagrins / Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse Heureux celui qui peut d’une aile vigoureuse / S’élancer vers les champs lumineux et sereins Qui plane sur la vie et comprend sans effort / Le langage des fleurs et des choses muettes Dans Elévation le poète s’adresse directement à son esprit, Il l’interpelle et l’exhorte à s’élever à travers l’emploi de l’impératif : Mon esprit tu te meus, Envoletoi, Va, Et bois Il s’agit ainsi d’une élévation progressive de l’esprit, qui quitte le monde matériel et terrestre pour s’envoler vers le monde spirituel des idées, Ce mouvement est marqué dans le premier quatrain par l’opposition entre monde terrestre et céleste, étangs, vallées, montagnes, bois, mers Nuages, soleil, éthers, sphères étoilées Cette opposition entre monde terrestre et monde céleste symbolise une opposition entre Spleen et Idéal. II : Une opposition entre Spleen et Idéal Une opposition physique et morale On trouve dans tous le poème Elévation une opposition entre Spleen et Idéal, Si cette opposition était spatiale dans le premier quatrain (monde terrestre / monde céleste) elle est plutôt d’ordre physique et moral dans la suite du poème. En effet, Baudelaire alterne dans ces strophes représentations du Spleen et de l’Idéal et créée ainsi une série d’oppositions : Pureté/ impureté : miasmes morbides // purifier, pure Lumière/ ombre : espaces limpides, les.... »