Databac

La cour du lion: En quoi cette fable cache une critique de Louis XIV ?

Publié le 20/01/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : la cour du lion. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Fiches de lecture.
En quoi cette fable cache une critique de Louis XIV I. Une focalisation sur le lion (vers 1 à 14)  Création d’un personnage au-dessus des autres o Diérèse sur « Lionne » qui met en relief ce personnage o Emploi d’alexandrin au vers 1 et 2 : vers noble o Usage de vocabulaire qui est dans l’exagération : « toute », « tous », l’intensif « fort grand»  Mais un premier défaut qui est l’autorité du personnage o Verbes de volonté : « voulut » au 1er vers, « manda » au 3ème vers o Le mot « sujets » est encadré par les mots « prince » et « puissance » au vers« le prince à ses sujets étalait sa puissance » au vers 13 o Des octosyllabes qui accélèrent le rythme et qui montre la rapidité des ordres  La dimension critique apparait dans les liens qui sont fait entre Louis XIV et le lion o On retrouve l’idée d’un roi de droit divin au vers 6 par l’expression « une circulaire écriture » qui peut nous faire penser aux Ecritures. On a donc une association entre l’Eglise et le Roi o Des références contemporaines à Louis XIV comme le Louvre au vers 14 et Fagotin au vers 11

« La cour du lion Sa Majesté Lionne un jour voulut connaître De quelles nations le Ciel l'avait fait maître. Il manda donc par députés Ses vassaux de toute nature, Envoyant de tous les côtés Une circulaire écriture, Avec son sceau.

L'écrit portait Qu'un mois durant le Roi tiendrait Cour plénière, dont l'ouverture Devait être un fort grand festin, Suivi des tours de Fagotin. Par ce trait de magnificence Le Prince à ses sujets étalait sa puissance. En son Louvre il les invita. Quel Louvre ! un vrai charnier, dont l'odeur se porta D'abord au nez des gens.

L'Ours boucha sa narine : Il se fût bien passé de faire cette mine, Sa grimace déplut.

Le Monarque irrité L'envoya chez Pluton faire le dégoûté . Le Singe approuva fort cette sévérité , Et flatteur excessif il loua la colère Et la griffe du Prince, et l'antre, et cette odeur : Il n'était ambre, il n'était fleur, Qui ne fût ail au prix.

Sa sotte flatterie Eut un mauvais succès, et fut encore punie . Ce Monseigneur du Lion-là Fut parent de Caligula. Le Renard étant proche : Or çà, lui dit le Sire, Que sens-tu ? dis-le-moi : parle sans déguiser. L'autre aussitôt de s'excuser, Alléguant un grand rhume : il ne pouvait que dire Sans odorat ; bref, il s'en tire. Ceci vous sert d'enseignement : Ne soyez à la cour, si vous voulez y plaire, Ni fade adulateur, ni parleur trop sincère, Et tâchez quelquefois de répondre en Normand.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles