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La conscience et l'Inconscient

Publié le 12/01/2024

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« La Conscience et l’Inconscient La conscience c’est ce qui nous permet de savoir, de prendre conscience que nous existons. Exister c’est prendre conscience de notre propre mort La conscience humaine est à distinguer d’une forme de conscience animal Capacité de percevoir le monde Les animaux ne perçoivent pas le danger Philosophe Descartes : pas de conscience animal Philosophie Piter Singer : Le bébé ou le vieillard et inférieur à l’animal, il vaut mieux faire des expérience sur des bébés/vieux plutôt que sur une souris Lorsqu’on est conscient on est responsable et on décide pour soi-même Nous sommes en toute certitude une chose qui pense (Descart), un sujet doué de conscience.

La conscience ne fait pas du sujet pensant un simple spectateur des choses (nous ne sommes pas spectateurs car nous sommes acteurs) parce que le sujet est d’abord un sujet engagé dans le monde.

Prendre conscience du monde c’est poser le monde comme objet en face du sujet que je suis.

Ma conscience me sépare non seulement du monde mais aussi de moi même (Sartre).

On peut dire en ce sens que la conscience est liberté puisque à chaque instant je peux prendre des distances à l’égard de ce que je suis. QU’EST CE QUE LA CONSCIENCE ? I) La conscience est le propre des êtres animés Au sens de conscience spontané c’est à dire le fait d’être présent à soi, au monde et de réagir aux sollicitations extérieur.

La conscience est à rapprocher du concept d’animation. De même que nous disons de quelqu’un d’inconscient qu’il est inanimé, de même nous pouvons supposer une forme de conscience même primitive chez les êtres dits animés. Les autres objets, comme la pierre, nous pouvons les qualifier d’inanimés, les êtres animés montrent une sorte de présence au monde qui ne se manifeste jamais dans la pierre.

Derrière l’idée d’animation, il y a l’idée d’âme qui vient du latin « Anima ».

Ce concept suggère que l’être animé est celui dont je peux m’expliquer le comportement sans supposer en lui l’âme qui le commande (Aristote). Il n’y a pas de raison de réserver une telle capacité aux seuls animaux : un arbre réagit aux agressions, son écorce cicatrise ; il réagit aux saisons en perdant son feuillage.

En d’autres termes il manifeste comme l’animal mais sur un mode plus confus : c’est cette interaction avec le monde qui caractérise l’animation. A.

L’échelle des êtres animés chez Aristote et la théorie des âmes Aristote dans son traité de l’âme, a théorisé les différentes sortes d’âmes qu’il faut supposer chez les êtres vivants si l’on veut rendre compte de leur présence au monde. C’est cette hiérarchie qui représente la hiérarchie des êtres naturels.

Le propre de l’échelle des êtres est de nous proposer une lecture continue de l’éveil de la conscience.

Aristote ne place pas de frontière étanche dans son échelle ; un animal qui hiberne rejoint l’endormissement qui est celui de la plante, et bien des plantes comme la plante carnivore, très réactive à son environnement pourra apparaître plus éveillée que certains animaux. L’homme lui même ne peut prétendre être toujours au dessus de l’animal, même si il possède l’âme intellective il ne réfléchit pas sans cesse (Ex : un prédateur est plus éveillé car il va être à l’affût de son environnement alors que l’homme dans un environnement qui lui ai hostile).

H.

Bergson rejoindra Aristote lorsqu’il dira que « La conscience est coextensive à la vie ».

Dès les premiers degrés de la vie il y a bien une forme de présence au monde, serte engloutit mais réelle. B.

Cogito ergo sum (je pense donc je suis) Descartes doute de tout mais surtout de tout ce qui lui paraît incertain.

Il souhaite garder à l’esprit (méthode cartésienne) uniquement ce qui lui paraît certain.

La seule chose dont il est certain c’est qui existe et il sait qu’il existe parce qu’il pense : « je pense donc je suis ». En effet ce qu’il dit c’est que lorsqu’il pense il existe, si il ne penserai pas il n’existerai pas. La seule chose que je sais c’est que je pense donc que j’existe, je peux douter de tout parce que mes sens me trompent mais ce dont je ne peux pas douter c’est que chaque fois que je pense j’existe.

Je peux douter d’avoir une mémoire, je peux douter d’être un être social mais la seule chose dont je ne doute pas c’est que je suis : « une chose pensante » selon Descartes. Descartes se demande qui il est mais il ne répond pas à la question « qui suis-je ? », il répond à la question « que suis-je ? ».

Notre essence (=nature) est universelle, elle est commune à notre nature (=nature humaine).

Il est facile de répondre que nous sommes des êtres humains mais ce qui nous importe c’est de savoir qui je suis, non pas uniquement une personne extérieure mais qui je suis d’un point de vu intérieur.

Être une personne c’est précisément ne pas être un objet, c’est être un être singulier, ce ne pas être un être général ni un être universel (singulier= unique ; général= dans la plus par des cas ; universel= dans tous les cas sans exception). Se demander « qui je suis », c’est affirmer que je suis quelqu’un et ce quelqu’un que je suis ne peut pas être enfermé dans une définition. La conscience s’ouvre sur une vie intérieure qui révèle notre fragilité et la saveur de l’existence ; c’est grâce à la conscience que ce monde devient notre monde. Le monde intérieur de la conscience n’est pas standard, le réel se manifeste à nous d’une manière qui provoque à l’intérieur même de la conscience une richesse et une pluralité d’expérience.

La conscience n’est pas d’entré de jeu une connaissance du monde mais notre conscience est une forme de rapport au monde.

Cette présence à sois et au monde est ce qui fait la dignité même de l’homme.

La conscience c’est l’idée que nous avons la capacité de faire des choix.

Bergson nous dit que « conscience signifie choix », être conscient c’est savoir discerner le meilleur choix, c’est également évaluer le risque afin de faire un choix le plus éclairé. II) La construction de soi-même A.

Relation à autrui et conscience de soi Avoir conscience c'est toujours en vérité une conquête, c’est à dire le résultat d'un travail permanent de construction et d'ajustement.

La relation à autrui est dans cet esprit l'un des facteurs déterminants dans la conscience que je prends de moi même.

Si l’on a raison de se méfier d’autrui, on ne peut pas pour autant ignorer que sans lui nous ne saurions en réalité conscient de rien. Plus radicalement , Platon dans le Sophiste dit :" la pensée est le dialogue de l'âme avec elle-même".Autrement dit, le langage intérieur signifie qu’autrui est , d’une certaine façon, présent à l’intérieur de ma.... »

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