La conscience (cours de la notion)
Publié le 03/09/2021
Extrait du document
«
La conscience
Introduction
La conscience= ce qui est accompagné de savoir se définit d’abord comme la faculté qu’à
l’homme de connaître sa propre réalité et de la juger.
=> « prise de conscience » comme
telle exige à la fois un sujet qui exerce une pensée et un objet sur lequel porte l’exercice
de cette pensée.
La conscience s’inscrit dans une problématique morale au sens de
l’expression « avoir bonne ou mauvaise conscience », supposant par là une réflexion
relative à un système de valeurs incarnées par le bien et le mal.
Problématique
Si la conscience implique un sujet et un objet, comment garantir que cette pensée se
définisse comme une véritable connaissance ? Et plus particulièrement, lorsque cette
conscience prend pour objet le sujet lui-même, faut-il alors inscrire la conscience dans
l’ordre d’une représentation objective ou bien subjective ? Cela nous conduit alors à se
poser la question de la réflexion morale, et plus précisément comment cette
représentation peut-elle conduire à la définition de normes morales ayant une valeur
universelle ?
I.
La conscience est-elle source de connaissance ?
A.
Notre représentation du monde est-elle fiable ?
Descartes (1596-1649) : comment est-il possible de fonder la vérité afin de pouvoir
établir une véritable connaissance du monde, car rien ne garantit que ce que la
conscience nous donne à penser puisse vraiment nous transmettre une connaissance
véritable de soi et du monde.
→ établit méthode de recherche la mise en doute des opinion
reçues, c’est-à-dire de rien d’admettre comme vrai tant qu’il est possible d’en douter.
Le doute :
• hyperbolique : une chose est considérée comme fausse tant qu’il sera possible d’en
douter.
• Méthodique : il s’agit de partir de ses connaissances les plus évidentes jusqu’à
celles qui paraissent les plus certaines.
(ex:les connaissances sensibles, à savoir celles qui nous sont transmises par les sens ne
sont guère fiables puisque les sens eux-mêmes peuvent fausser notre jugement.)
Même les vérités mathématiques peuvent à leur tour devenir des objets de doute.
(ex : si on admet comme vrai que la somme de trois triangles est égale à deux droits, mais
rien ne nous assure que cette vérité ne soit pas l’œuvre d’un malin génie qui nous fait
concevoir comme vrai une proposition qui est en réalité fausse.)
Donc on a le choix ici :
• de trouver un fondement qui ne peut être objet de doute, et cela fin de constituer
une première vérité
• ce fondement est impossible et il faut conclure à scepticisme qui nous conduit à
douter de toutes les représentations que nous donne la conscience.
B.
L’acte de penser comme première vérité
Descartes : tous les objets de la consciences, peuvent être objets de doute, il exclu
pas que l’acte de penser lui-même est bel et bien réel.
S’il est vrai que la conscience peut.
»
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