La conscience Bergson Conscience

« DM DE PHILOSOPHIE Dans son œuvre philosophique intitulée "La conscience et la vie", Henri Bergson entreprend une exploration profonde et complexe de la nature même de la conscience, dévoilant un lien avec la vitalité biologique.

Au cœur de sa réflexion, Bergson propose que la conscience ne soit pas une entité isolée, mais plutôt immanente à tout ce qui vit.

Ce postulat essentiel ouvre la voie à une analyse approfondie des variations d'intensité de la conscience en fonction de l'activité, de la transition de l'action spontanée à l'automatisme, et des moments de crise propices aux choix significatifs.

À travers cette exploration, Bergson explore les contours d'une compréhension complexe et subtile de la conscience.

Ils cherchent à découvrir la signification profonde des décision humaine, ce qui façonne nos actions, nos choix et nos activités. En somme Bergson cherche à expliquer l’influence de notre conscience sur notre vie active ainsi que son role dans notre interprétation du monde.

Nous verrons donc d’abord la nature de la conscience selon bergson , puis son évolution et ses variations dans l’expérience personnelle et enfin nous verrons que le choix et la création son intimement lié a notre activité consciente Henri Bergson, pose les bases de sa réflexion sur la conscience, Il affirme : "Il me paraît donc vraisemblable que la conscience, originellement immanente à tout ce qui vit...".

Cette affirmation suggère que la conscience n'est pas une entité séparée, mais plutôt un élément essentiel inscrit dans la nature même de la vie.

En introduisant cette idée, Bergson invite à explorer la relation profonde entre la conscience et la vitalité biologique.

Il soulève des questions cruciales sur la nature fondamentale de la conscience en tant que force inhérente à tout être vivant.

Pour Bergson, la conscience ne peut être comprise indépendamment de la vie qui la porte.

Ainsi, il établit une connexion organique entre ces deux éléments, jetant ainsi les bases d'une réflexion qui se penche sur la manière dont la conscience émerge de la vie elle-même. Poursuivant sa réflexion, Bergson explore les nuances de la conscience en lien avec l’activité humaine.

La conscience, selon Bergson, n'est pas statique, mais DM DE PHILOSOPHIE- BAPTISTE ARIBAUD plutôt dynamique en employant le champ lexical de la vitalité, fluctuant en fonction du type d'activité engagée.

Cette dynamique se manifeste lorsque la vie s'exprime à travers des actions libres.

Lorsque l'individu s'engage dans des mouvements spontanés, la conscience semble s'éveiller de manière plus intense. Bergson suggère que cette corrélation entre la vitalité de la conscience et la spontanéité des actions ouvre des perspectives importantes pour comprendre comment la conscience réagit aux diverses formes d'activité. Bergson évoque ensuite la connexion intime entre la conscience et l'activité libre, avançant que "la conscience s'en retire" lorsque les actions cessent d'être spontanées.

Cette déclaration souligne un aspect fondamental de sa pensée : la conscience atteint son point culminant lorsqu'elle est associée à des mouvements libres et des choix conscients. Cette relation entre la conscience et l'activité libre pose des questions essentielles sur la nature de la liberté dans l'expression consciente.

Bergson suggère que la conscience devient plus vivace lorsque liée à des choix libres, anticipant ainsi les thèmes ultérieurs de l'automatisation des actions et des moments de crise.

Ainsi, la première partie du texte de Bergson établit le fondement de sa pensée en explorant le lien organique entre la conscience et l'activité spontanée, invitant le lecteur à plonger plus profondément dans la dynamique complexe de la vie consciente. Ainsi le philosophe établit d’abord des liens entre la vie et la conscience et va ensuite developper son argumentation afin d’expliquer l’expression consciente Bergson démarre son argumentation en affirmant avec conviction que "chacun de nous a pu vérifier cette loi sur lui-même." Cette déclaration souligne la validité de l'observation personnelle, démontrant que lorsque la vie perd son mouvement spontané, la conscience s'assoupit.

Ainsi, cette première phase de son argumentation établit un lien fondamental entre la vitalité et la vigilance consciente.

Il propose une approbation personnelle au lecteur concernant les principes abstrait de conscience.

Ainsi chacun peut utiliser sa mémoire pour prendre conscience de la loi concernant l’exaltation et l’endormissement de la conscience.

Chacun pourrait par exemple se remémorer une activité qu’il a pratiqué de manière repetitive et vérifier cette loi en admettant que l’habitude prise lors de la réalisation de l’activité nécessite une reflexion moindre et donc une activité consciente reduite Le philosophe met en lumière le processus de transition de l'action spontanée à l'automatisme en déclarant que "nous commençons par être conscients de chacun des mouvements que nous exécutons." Cette conscientisation initiale des actions résultant de décisions délibérées s'amenuise à mesure que les mouvements deviennent mécaniques.

Il évoque ainsi un déplacement subtil de la conscience, passant d'une délibération consciente à une exécution plus mécanique.

On pourra observer cette mécanisation de l’action dans toute discipline et c’est ce passage de l’action consciente a.... »