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La confirmationCommuniqué par une onction d'huile, le don de l'esprit saint fait dubaptisé un adulte dans la foi.

Publié le 23/05/2020

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« La confirmation Communiqué par une onction d’huile, le don de l’esprit saint fait du baptisé un adulte dans la foi. La confirmation perfectionne et complète l’effet du baptême : c’est en somme le sacrement de la croissance et de la maturité chrétienne.

Le jeune croyant, bien que baptisé, pourrait demeurer “ en enfance ” et ne jamais devenir un “ chrétien fait ”, comme on parle d’un “ homme fait ”, s’il ne recevait dans cette cérémonie le don de l’Esprit, qui le “ conforme ” davantage au Christ. Pour se voir administrer le sacrement de la confirmation, l’adolescent a déjà professé publiquement, et de son propre chef, la foi qu’il a reçue de sa famille (et qui dès l’âge de raison peut se traduire par la communion eucharistique privée).

C’est pourquoi le terme de “ profession de foi ” est ici très opportun.

Les pratiques diffèrent sensiblement selon les pays : en France on parle de “ communion solennelle ” ; il arrive que l’on donne la confirmation avant la profession de foi.

En tout cas, la confirmation joue dans notre vie l’indispensable rôle de la Pentecôte, qui clôt le mystère pascal et rend les Apôtres capables de témoigner de leur foi. Le rite de la confirmation comporte essentiellement une légère onction de saint chrême, cette huile consacrée le Jeudi saint par l’évêque et les prêtres : elle imprègne le front du confirmand et symbolise l’Esprit, qui doit être dorénavant l’intime principe de ses actes.

Le célébrant (normalement l’évêque, qui peut s’adjoindre ou déléguer des prêtres), prononce en même temps ces paroles : “ Untel, sois marqué de l’Esprit Saint, le don de Dieu ”, et le confirmand répond : “ Amen ”.

Il est dès lors un membre à part entière du Peuple de Dieu, un “ laïc ” (du grec laos, “ le peuple ”). On peut aussi voir dans l’onction sainte un symbole de la force que donne l’Esprit : le chrême est comparable à l’huile dont on usait pour masser les muscles des lutteurs, les assouplir face à l’adversaire et lui offrir moins de prise. Le baptême, la confirmation et le sacrement de l’ordre impriment dans l’âme un “ caractère ”, c’est-à-dire une marque spirituelle indélébile qui fait prendre part, à différents degrés, à la célébration du culte chrétien.

Aussi ne reçoit-on qu’une fois ces trois sacrements, à la différence des autres qui sont réitérables.. »

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