La colonie scène 13 de Marivaux
Publié le 14/05/2022
Extrait du document
«
La colonie scene 13
Le passage proposé appartient au roman La colonie de Marivaux, auteur du
XVIIIé siècle, époque marquée par différent philosophes qui veulent expliquer le
monde à travers des approches différente au nom du combat contre l’inégalité.
Ils contribuent à l’immense réflexion collective qui, en définissant les relations
entre les hommes, en analysant les fonctionnement du pouvoir appellent à la
réalisation d’une société plus juste.
De nombreux écrivains en ont témoignés
dans leurs œuvres parmi eux Marivaux dont la plume révèle la condition sociale
des femmes au XVIIIe siècle, pendant la monarchie absolue comme va le
dévoiler le texte à venir.
Cette scène est précédée par l’annonce des femmes qui
décident de ne plus plaire aux hommes afin d’être entendues.
Ce texte est une
scène vive et piquante dont le cœur est une révolte féminine qui nous amène à
nous demander comment Marivaux pose les termes d’un débat sur le rôle des
femme.
Pour répondre a cette question, nous verrons tout d’abord le contenu polémique
sur le rôle des femmes dans la société puis le portrait de la société au XVIII eme
siècle.
L’écrivain a recours à l’impératif à valeur d’injonction « Lisez l’affiche » (l.12)afin
de mettre en avant des femmes déterminées, surs d’elle, fières de leur sexe et se
montrant autoritaire.
Mais également des femmes ne craignant pas d’interpeller
les hommes.
Madame Sorbin assoit encore plus son autorité en coupant la parole
Timagène « Madame… » (L.40), ce qui est inimaginable à cette époque.
L’homme
de lettre utilise le futur simple à valeur d’anticipation « quand vous serez filles »
(l.4) et « quand vous serez femmes » (l.5) afin de mettre en relief le caractère
inexorable des ces protagoniste condamne de naissance a vivre constamment
sous la tutelle d’un homme.
Le présentatif « C’est votre lot » (l.5) insiste sur la
mentalité de l’époque et sur le caractère logique du jugement porté sur l’utilité
des femmes et sur le soumission totale.
Marivaux use l’interrogation oratoire
« Mais, qu’est-ce que c’est que cette mauvaise plaisanterie-là ? » (l.9) pour faire le
portrait d’hommes abasourdi par les réclamations des femmes et ne sachant pas
comment réagir.
En effet, ils sont sidérés.
Hermocrate ironise sur la demande des
femmes désirant exercer les mêmes métiers que les hommes.
Le dramaturge
utilise le présent a valeur d’énonciation doublé d’une litote « Vous n’y songez pas »
(l.
28) afin de brosser le tableau de protagonistes masculins rabaissant, ridiculisant
les femmes et leurs projets.
Selon les hommes, ce projet est médiocre, il est
irréalisable du fait d’un manque de compétence évident de la part des femmes.
Marivaux utilise les interrogations oratoires « n’y travaillerons-nous pas de
concert ? A quoi nous destinez-vous là-dessus ? »(l.2) et « est-ce là votre dernier
mot ? » (l.6) afin de faire le portrait de femmes utilisant l’ironie lorsqu’il s’agit de la
manière dont elles ont le droit de prendre la parole ou non.
Elles utilisent un ton
belliqueux et péremptoire.
L’écrivain utilise le rythme ternaire « Elle vous
apprendra que nous voulons nous mêler de tout, être associées à tout, exercer
avec vous tous les emplois, ceux de finance, de judicature et d’épée.
» (l.13 à 14), «
De même qu’au Palais à tenir l’audience, à être Présidente, Conseillère,.
»
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