La Circé (fragment)Fille du Démiurge de l'or, Divin,Toi, qui en
Publié le 23/05/2020
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« La Circé (fragment) Lope de Vega Fille du Démiurge de l'or, Divin, Toi, qui en tiens ta science et ta beauté Ô toi, Circé, qui plus de formes feins Que le cygne blanc, le taureau doré De l'excellence du ch œ ur castalien Fais que mon humble muse soit parée Ainsi, par toi, les ondes du Léthé Croiront encore ouïr le chant d'Orphée. Toi qui donnas d'une voix impérieuse (Qui fit trembler sans résistance aucune Le soleil en couronne lumineuse, Dans sa concavité d'argent la lune) Non nature, mais forme prodigieuse À celle, humaine, qui courut fortune Sur la mer tyrrhénienne, fais qu'en forme De cygne platonique me transforme. Sois-tu d'humide flot océanien Et de feu du soleil tendre mixture, Pour examiner dans le corps humain Sa propre et naturelle contexture, Sois-tu de science alchimique la main Qui s'évertue à muer le mercure, Change en moi, plume, esprit, voix et accents, Et en moral savoir l'entendement. Je chanterai tes leurres, ta beauté, Pythagore, dans l'âme, ovidien, En neige, en or, doux venin enrobé, Transformations de la vie des humains, Combien sûre vertu sait surpasser La science illustre et le bon sens ancien. Car invincible au violent artifice Est la céleste part du sage Ulysse.. »
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