la causerie de Baudelaire
Publié le 06/03/2022
Extrait du document
«
La Causerie de charles Baudelaire
Charles Baudelaire poète du 19e siècle, journaliste critique d’art vie une vie de dandy endetté ,
L’œuvre de Baudelaire annonce le symbolisme par sa puissance de suggestions.
En 1857 il publie les
fleurs du mal un recueil politique condamné à sa publication pour offense à la morale publique où il
propose d’extraire la beauté du mal.
Il aspire un idéal de beauté et de pureté et qu’il ne peut atteindre, c’est bien qu’il sombre dans
le spleen et a recours à la poésie qui peut créer un monde plus beau, à l’amour qui peut
procurer l’évasion, au voyage réel ou imaginaire et au paradis artificiels.
Mais toutes ces
tentatives échoue, la mort apparaît alors au poète comme l’ultime espoir d’échappe au spleen.
Ce sonnet appartient bien a la sélection spleen et idéal dans laquelle le poète explique son mal-être,
sa tristesse, sa rancœur...
Bref, un spleen amoureux.
Il explique tout cela à travers une causerie qui
résonne comme une confidence intime et familière.
Notons déjà que l’énonciation est ambigüe et
déroutante.
Lecture du texte
Causerie
Vous êtes un beau ciel d'automne, clair et rose !
Mais la tristesse en moi monte comme la mer,
Et laisse, en refluant, sur ma lèvre morose
Le souvenir cuisant de son limon amer.
- Ta main se glisse en vain sur mon sein qui se pâme ;
Ce qu'elle cherche, amie, est un lieu saccagé
Par la griffe et la dent féroce de la femme.
Ne cherchez plus mon cœur ; les bêtes l'ont mangé.
Mon cœur est un palais flétri par la cohue ;
On s'y soûle, on s'y tue, on s'y prend aux cheveux !
- Un parfum nage autour de votre gorge nue !...
O Beauté, dur fléau des âmes, tu le veux !
Avec tes yeux de feu, brillants comme des fêtes,
Calcine ces lambeaux qu'ont épargnés les bêtes !
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal
En quoi ce poème illustre-t-il le spleen Baudelerien ?
Dans un premier temps, dans le premier quatrain, le poète explique d’abord la montée des émotions
qui l’envahissent, puis dans le second quatrains et premier Tercé, cette tristesse se transforme avec
un aveu de désespoir et de capitulation pour se terminer dans le dernier Tercé par une mise à mort .
Il s'agit d'un sonnet irrégulier.
Les vers sont des alexandrins aux rimes croisées .
La rime du dernier
tercet est plate.
Les rimes sont suffisantes (rose/morose) et pauvres (saccagé/mangé).
L'alternance
des rimes masculines et féminines est respectée.
1- La montée de la tristesse
Le vers 1 est une métaphore de la femme .
Baudelaire la compare à « un beau ciel d'automne, clair
et rose ».
Le point d'exclamation marque la stupéfaction face à la beauté, et l'enthousiasme du poète.
Néanmoins l' antithèse entre « automne », qui est une saison détestée par Baudelaire et assimilée au
Spleen, et « beau ciel […] clair et rose » annonce que l' on n'est pas dans l'idéal .
‘Il y a un problème
avec cette femme..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Charles BAUDELAIRE, Les Fleurs du mal, « Causerie ». Commentaire
- Notes sur le poème « Le Goût du Néant » de Charles Baudelaire.
- Lecture analytique du poème "Le goût du néant" de Charles Baudelaire
- analyse lineaire charogne de baudelaire
- vénus anadyomène: Séquence 1 : Etude d’une œuvre intégrale – Les Fleurs du mal (1857) de Charles Baudelaire