LA BIO-ÉTHIQUE

« VERS LE xx1· SIÈCLE LA BIO-ÉTHIQUE Le respect de l'humanité est souvent mis en cause par l'utilisation abusive des technologies liées aux découvertes : prolifération des armes nucléaires, grands problèmes d'environnement (destruction de l'ozone et réchauffement de la planète), gestion de l'espace extra­ atmosphérique ...

l'éthique bio-médicale est l'exemple le plus achevé des conséquences directes du progrès scientifique sur l'individu.

1.

- La vie, la mort 1.

La procréation assistée En 1985, le 100' bébé éprouvette naît à Clamart, moins de 3 ans après la r" fécondation in vitro réalisée en France.

La réimplantation d'embryons congelés conçus hors du corps maternel permet de combattre certaines formes de stérilité.

Les techniques d'insémination artificielle se perfectionnent grâce à la création de centres d'études et de conservation du sperme (20 en F en 1987).

2.

La mort Les progrès de l'imagerie médicale (scanner, résonance magnetlque nucléaire, échographie par ultrasons) ont bouleversé soins et dépistage.

L'excès de technique conduit parfois à un acharnement thérapeu­ tique qui, appliqué aux vieillards ou individus en état de mort cérébrale, est dénoncé par les partisans de l'euthanasie.

3.

L'expérimentation Le progrès médical impose d'expérimenter les médicaments sur des humains.

Les manipulations génétiques sur des embryons congelés présentent à terme des risques de malformations héréditaires, de multiplication incontrôlée des êtres.

Il.

- Valeurs individuelles ou collectives Les progrès les plus spectaculaires qui ont porté sur la naissance et la mort touchent les valeurs fondamentales de l'homme.

Un débat moral s'est développé au sein des sociétés occidentales marquées par le pluralisme des options philosophiques, spirituelles ou religieuses.

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