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La bigorexie Qu'est-ce que la bigorexie ?

Publié le 27/05/2024

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« La bigorexie Qu'est-ce que la bigorexie ? Synonyme de dépendance au sport, la bigorexie traduit un trouble plus profond.

Dans un monde compétitif, l'individu bigorexique cherche à s'adapter en repoussant ses limites en permanence. Quels sont les symptômes ? Entre passion et addiction, la frontière semble parfois floue.

Quand il s'agit de bigorexie, les signes ne sont néanmoins pas trompeurs : ce sont des signes classiques d'addiction», comme pour toute autre substance addictive telles que le tabac ou l'alcool, «l'activité physique se comportant comme une drogue. L'addict au sport s'enferme progressivement dans sa zone de confort où il va aménager tous les aspects de son environnement pour satisfaire des objectifs sportifs.

Cela passe par une refonte totale de son mode de vie (investissement dans l'équipement sportif, réduction du temps consacré à d'autres activités etc...). Finalement, le retentissement se manifestera sur la vie de couple, la vie de famille et la vie professionnelle.

Typiquement, la personne sera indifférente, négligente vis-à-vis de conseils ou de contre-indications médicales et même par les proches. Pour les cas les plus extrêmes, lorsque la détresse psychique devient trop importante, la personne compensera par la prise de drogues, une consommation excessive de caféine ou d'alcool, des conduites dopantes, voire sombrera dans des épisodes dépressifs et des conduites suicidaires.

Une expérience vécue par de nombreux Français comme Servane que Laurent Karila a invité sur sa chaîne Podcast Addiktion, disponible sur la plateforme Audio Means.

Dans son témoignage, la jeune femme raconte comment sa passion a viré au cauchemar.

Depuis quelques années, elle rythmait son quotidien autour de 6 heures d'exercices physiques : « Un matin j'étais très fatiguée, à tel point que je m'endormais en attendant l'ascenseur.

Je me suis dit : non, je vais quand même aller faire du vélo , parce que les autres vont y aller et si je n'y vais pas, ils vont dire que je suis une vraie mauviette. Donc j'y suis allée quand même.

Mais c'est là où l'on frôle les moments de lucidité, car rouler de nuit en étant fatigué, c'est suicidaire.

» Si la pratique est intense, elle peut aussi conduire à un épuisement et des blessures physiques. C'est une maladie chronique qui nécessite une prise en charge par une équipe multidisciplinaire.

Pour traiter les racines.... »

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