La bataille de QuiberonLa fin des illusions.
Publié le 17/05/2020
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La fin des illusions
Le 27 juin 1795, des royalistes émigrés en Allemagne et en Angleterre se regroupent, s'arment et, protégés par
une escadre anglaise, s'apprêtent à dé barquer sur les côtes de Bretagne.
Ils
pensent qu'un soulèvement s'ensuivra et
qu'ils pourront rétablir la monarchie
avec l'aide des chouans dirigés par
Georges Cadoudal.
Mais
les chefs royalistes, comme d'Her villy, Som breuil et Puisaye, se disputent
l'autorité; aucun plan d'ensemble n'est
prévu et, dès
le débarquement, le désor dre s'installe dans l'armée assaillante.
De plus , une tempête empêche l'escadre
anglaise d'appuyer la tentative.
La
Con vention charge le général Hoche, avec 700 grenadiers, de repousser l'attaque.
Les émigrés sont refoulés dans la pres qu'île de Quiberon.
D'Hervilly essaie d'enlever la forteresse
de Sainte- Barbe où
se retranchent une
partie des troupes républicaines, mais il est repoussé et tué.
Le 16 juillet, Som breuil lui succède, mais perd le fort de Penthièvre, dernier bastion des émigrés;
ceux-ci sont coincés entre la mer et les baïonnettes des troupes de Hoche.
Sombreuil tente d'engager des négocia
tions;
de son côté, Puisaye gagne un navire anglais avec des documents.
Environ 1800 émigrés parviennent à réembarquer sur des chaloupes; d'autres se noient ou se suicident; la plupart sont
faits prisonniers.
L'armée royaliste a
perdu
1200 hommes et 192 officiers.
Le général Humbert a promis la vie sauve
27 juin 1795
aux prisonniers, mais Hoche s'oppose à cette mesure de clémence: les émigrés
sont dirigés vers Auray et sont fusillés le 22 juillet 1795 sur le territoire de la
commune de Brech, en un lieu surnom mé depuis «le champ des martyrs».
Sombreuil, traduit à Vannes devant une commission militaire, est exécuté le 28 juillet.
Le débarquement de Quiberon et son
échec marquent pour longtemps la fin des espérances royalistes.
l'HISTOIRE VIVANTE
On raconte que le commodore Waren, qui dirigeait l'escadre anglaise, tenta de sauver le plus grand nombre possible d'émigrés fuyant
l'armée républicaine.
Plusieurs d'entre eux, apercevant les chaloupes, étaient entrés dans
l'eau jusqu'au cou; seules leurs rites dipas saient, sur lesquelles tiraient les soldats de Hoche depuis le rivage.
Quelquefois, les fugi tifs essayaient de monter sur les chaloupes dé jà pleines; ceux qui sy trouvaient , par crainte
de couler, coupaient/es mains des nalifragés à
coups de sabre .
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