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La basilique du Sacré-Coeur de MontmartrePastiche romano-byzantin dans le paysage parisien.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 La basilique du Sacré-Cœur de Montmartre Pastiche romano-byzantin dans le paysage parisien 1875 Au lendemain de la défaite et des trou­ bles sanglants de la Commune (1871), l'idée de remercier le ciel d'avoir épar­ gné la capitale est dans l'esprit des milieux religieux.

Sous le pontificat de Pie IX, la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus est très profonde.

Un jésuite, le père Ardant, lance l'idée d'élever une église qui serait consacrée, par «Vœu national», au Sacré-Cœur et à la protec­ tion de la France.

Le lieu choisi, Mont­ martre, doit rappeler que c'est sur la butte qu'a débuté la Commune.

Dans l'année, 3,5 millions de personnes souscrivent pour l'édification de la basi­ lique du .

Mais, depuis le Concordat, une loi est nécessaire pour obtenir l'autorisation de bâtir un lieu de culte ouvert au public.

Le projet présen­ té à la Chambre des députés donne lieu à de violentes discussions.

Parlemen­ taires républicains et réactionnaires s'affrontent durement.

Le 22 juillet 1873, ce sont les modérés qui, à condi­ tion que le mot Sacré-Cœur soit suppri­ mé, font voter la loi; celle-ci, par 393 voix contre 164, déclare .

Les plans de la future basilique sont confiés à Paul Abadie, architecte atta­ ché depuis 1845 aux travaux de réfec­ tion de Notre-Dame de Paris.

Après sa mort en 1884, son œuvre est exécutée par les architectes Rauline, Laisné et Demet.

La première pierre est posée en 1875, mais les échafaudages resteront en place près d'un demi-siècle.

Les tra­ vaux sont importants: il faut d'abord creuser dans la colline des puits de 40 rn de profondeur, les remplir de maçonne­ rie pour en faire des piliers capables de porter le monumental édifice; celui-ci doit avoir 100 rn de long, 50 rn de large, 83 rn de haut, du sol au dôme, 98 rn avec la croix du campanile.

Inspiré par la cathédrale Saint-Front de Périgueux, Abadie a réalisé un pastiche néo-byzantin, orné de statues d'un goût discutable; l'intérieur est décoré de mosaïques de Luc-Olivier Merson.

Le campanile, terminé en 1910, est l'œuvre de Lucien Magne.

Il abrite la plus gros­ se cloche connue, , offer­ te par le diocèse de Chambéry.

La basilique du Sacré-Cœur de Mont­ martre est ouverte au culte par l'arche­ vêque de Paris en juin 1891; elle est encore inachevée.

Terminée en 1914, elle n'est consacrée qu'en octobre 1919.

Les coupoles crémeuses, qui dominent la capitale, écrasent l'ancienne et char­ mante paroisse Saint-Pierre de Mont­ martre.

L'énorme monument, avec ses escaliers où jouent les enfants du quar­ tier, a chassé des flancs de la colline les moulins et les guinguettes.

Mais, depuis soixante ans maintenant, le Sacré-Cœur s'identifie à Montmartre.

L'HISTOIRE VIVANTE Visiter le musée du Vieux-Montmartre (docu­ ments sur la butte avant la construction du Sacré-Cœur). 2 / 2. »

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