LA 317e SECTION

« 1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial LA 317e SECTION Réalisation, scénario et dialogues ...................

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Pierre SCHOENDOERFFER (1964) D'après le roman " La 311' section '» de .............

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Pierre SCHOENDOERFFER Raoul COUTARD Directeur de la photographie ......................

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Musique .......................................

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Pierre JANSEN Production .....................................

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Rome - Paris -Films/ Georges de BEAUREGARD, Benito PEROJO Distribution ....................................

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Rank Durée .........................................

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90 minutes INTERPRÉTATION Le sous-lieutenant Torrens ........................

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Jacques PERRIN Bruno CREMER Pierre FABRE Manuel ZARZO L'adjudant Willsdorff ............................

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Le sergent Roudier ..............................

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Le caporal Perrin ...............................

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avec le concours de l'armée cambodgienne.

L'HISTOIRE Le 3 mai 1954, tandis qu'approche l'issue fatale de la bataille de Dien Bien Phu, la 31 r section, composée de laotiens et conduite par quatre officiers et sous-officiers français, reçoit son ordre de repli.

La section doit gagner le poste de Tao-Tsaï, plus au sud, où elle doit rejoindre la colonne « Crêve-Cœur " qui tente de se frayer un chemin jusqu'au camp retranché de Dien Bien Phu.

Au cours de cette retraite désespérée, l'ad­ judant Willsdorff et le sous-lieutenant Torrens s'affrontent dans une autre guerre, celle des nerfs.

Le premier est un soldat de métier.

C'est un véritable professionnel de la guerre qui a l'esprit clair, le geste net.

Sa seule volonté est d'être avant toute chose "efficace"· Il n'a déci­ dément aucun point de convergence avec le sous-lieutenant Torrens qui, frais émoulu de Saint-Cyr, n'est encore qu'un jeune homme sans expérience de la guerre, dont ce repli constitue la première grande épreuve.

Il faut dire que le combat est âpre.

Harcelée par les offensives continuelles des « Viets '"usée par la marche interminable, les dures priva­ tions, les fièvres exténuantes, la section pro­ gresse tout de même à travers la brousse.

Entre-temps, Dien Bien Phu tombe.

La 31 r section, quant à elle, après huit jours d'ef­ forts surhumains, cesse d'exister.

Seuls demeu­ rent Willsdorff et trois laotiens qui tentent de se réfugier dans les montagnes.

Le sous-lieutenant Torrens, lui, aura trouvé la mort.

Plus tard, Willsdorff sera tué en Algérie.

LA PETITE HISTOIRE Pierre Schoendoerffer connaît parfaitement la guerre d'Indochine puisqu'il la faite comme cor­ respondant et, ce qui est important, dans des conditions quasi similaires du combattant moyen.

Il a en outre filmé pour le Service Cinématogra­ phique des Armées Dien Bien Phu où il a été fait prisonnier.

Non content de cet atout indéniable pour mener ce projet de film à bien, le cinéaste s'est appuyé sur un autre spécialiste de la guerre d'Indochine, Raoul Coutard qui a, également pour !'armée, photographié le conflit.

Mais laissons à Pierre Schoendoerffer le droit de conclure sur son film, tourné au Cambodge en deux mois avec un souci inégalable du documen- taire: " Une autopsie, un rapport de gendarme, voilà ce que j'ai voulu faire avec LA 317' SEC­ TION.

Ce n'est pas que je me sente une âme de brigadier de gendarmerie, mais j'ai voulu éviter une série de tics, de lieux communs, d'idées géné­ rales qu'on a répandues indéfiniment et qui con tri- "' huent à donner une idée fausse de la guerre, car ~ tous ces problèmes on se les pose après.

C'est une oo approche a posteriori ...

.F ai voulu esquisser un :~ portrait de la guerre d'Indochine, de la manière ~ dont elles' est déroulée, du genre d'individus qui la 00 faisaient, et /ai tenté cf élargir le problème, de ~ montrer la guerre et le comportement des E hommes qui la font.

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