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L'oeuvre de Mme de staël

Publié le 09/12/2021

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« Mme de Staël se rendit célèbre par son brillant salon; mais Bonaparte l'exila; elle se retira alors dans son château deCoppet, puis voyagea jusqu'à la chute de l'Empire.

Dans son ouvrage principal, De l'Allemagne, elle révèle aux Français le génie germanique et suggère la constitution d'une littérature « romantique ». 1.

La mondaine (1766-1803). LES ANNÉES DE JEUNESSE. Mme de Staël, fille de Necker, fut élevée à l'école des «philosophes ».

Son premier ouvrage est une enthousiasteLettre sur les ouvrages et le caractère de Jean-Jacques Rousseau, son compatriote (1788).

Elle salue la Révolution avec beaucoup d'espoir et ouvre un salon rue du Bac en 1794.

Son indépendance la rend suspecte : par deux fois,elle doit se réfugier à Coppet, près du lac de Genève.

L'idéologie romantique apparaît déjà dans son essai De l'influence des passions sur le bonheur des individus et des nations (1796), puis dans un ouvrage plus important : De la Littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (1800). De la Littérature. Première partie.

De là littérature chez les anciens et les modernes.

Les lettres et les arts ne se sont pas développésde la même manière en Grèce et à Rome, car l'un des pays était une démocratie, l'autre une aristocratie (chap.

I àVII).

Les invasions nordiques, l'établissement de la religion chrétienne, ont influé sur l'évolution du goût (chap.

VIII).La diversité des littératures s'explique par la différence des climats : le climat brumeux du Nord enveloppe lescivilisations germanique, scandinave, anglo-saxonne; le climat ensoleillé du Midi éclaire les civilisations gréco-latine,espagnole, italienne, française.

Le premier modèle de littérature du Nord est Ossian; le premier modèle de littératuredu Midi, Homère (chap.

IX à XX). Deuxième partie.

De l'état actuel des lumières en France et de leurs progrès futurs.

Cette loi générale des climatspeut être appliquée au cas particulier de la France.

Mais une littérature nouvelle doit correspondre aux tempsnouveaux : elle sera caractérisée par un affranchissement à l'égard des modèles anciens et donnera aux femmes unrôle essentiel (chap.

I à IV).

En poésie, on renoncera à la mythologie pour se tourner vers la philosophie ou vers lapeinture de la passion et de la nature.

Le style devra frapper l'imagination et le coeur.

Cette littérature «républicaine » l'emportera sur toutes les littératures antérieures, car la liberté est le meilleur ferment du progrèsintellectuel (chap.

V à IX). 2 La voyageuse (1803-1817). LES ANNÉES DE MATURITÉ. En 1803, Mme de Staël, qui vient de publier un roman à tendances féministes, Delphine, et qui s'est signalée au pouvoir central par ses opinions libérales, reçoit l'ordre de s'éloigner à quarante lieues au moins de Paris.

Elle décidede partir pour l'étranger.

Un séjour en Italie lui donne l'idée d'un second roman, Corinne.

Elle visite aussi l'Allemagne; ses deux séjours au-delà du Rhin, en 1804 et en 1807, lui permettent de réunir des matériaux pour son livre De l'Allemagne, qu'elle rédige de 1808 à 1810.

Dans l'intervalle de ses voyages, son château de Coppet est un centre important de vie mondaine et d'opposition à l'Empire.

Ses rapports avec Napoléon ne cessent de se tendre.

A partirde 1810, elle est en résidence surveillée à Coppet; en 1812, son départ pour l'étranger avec son second mari, M.

deRocca, prend le caractère d'une fuite.

Elle reprend ses réceptions à Paris sous la Restauration; mais elle meurtbientôt. CORINNE OU L'ITALIE (1807). Mme de Staël avait raconté, dans Delphine, l'histoire d'une femme supérieure par les dons du coeur et qui se perdait pour avoir bravé les préjugés du monde.

L'histoire de Corinne est semblable; mais Corinne, poétesse inspirée, joint àla noblesse du caractère la puissance du génie.

La gloire, pourtant, ne lui suffit pas; elle rêve du bonheur dansl'amour, ne peut y accéder et meurt désespérée.

Corinne est donc une protestation éloquente en faveur de la femme, victime des contraintes sociales.

Cette idéologie revivra aux beaux temps du romantisme. DE L'ALLEMAGNE (1810). Le livre De l'Allemagne, imprimé à Paris dès 181o, mais saisi et détruit par ordre de Napoléon, parut à Londres en1813 et à Paris en 1814, après la chute de l'Empire.

Il suscita, lors de sa publication, des controverses passionnées, Première partie.

De l'Allemagne et des moeurs des Allemands.

Mme de Staël donne une vue d'ensemble du pays; puiselle révèle aux Français un peuple sentimental et doux, peuple de musiciens, de savants et de philosophes.

Elleétudie les moeurs des provinces allemandes, en particulier l'esprit de chevalerie et son influence sur les sentiments. Deuxième partie.

De la littérature et des arts.

Mme de Staël définit le génie des écrivains allemands; et elle étudieles genres littéraires.

Elle oppose à la poésie classique française la poésie « romantique » allemande, née de lachevalerie et du christianisme.

Elle présente les drames de Lessing, de Schiller, de Goethe; les romans de Goethe;les écrits de J.

P.

Richter; elle examine les oeuvres historiques et les beaux-arts. Troisième partie.

La philosophie et la morale.

Mme de Staël étudie la philosophie allemande, qu'elle compare aux. »

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