L'oeuvre de Alfred de VIGNY
Publié le 09/12/2021
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LES TRISTESSES DE L'ENFANT. Alfred de Vigny né à Loches, en Touraine, appartient à une famille d'ancienne noblesse ruinée par la Révolution. Ses ancêtres paternels ont servi par tradition dans l'armée de terre, ses ancêtres maternels dans la marine. Il hérite de leur fierté; mais il s'apercevra de bonne heure que l'ancienne aristocratie se trouve déclassée dans la société moderne. Dès sa petite enfance, qui s'écoule à Paris aux côtés de parents excellents, mais éprouvés par la vie, il apprend à se replier sur lui-même. A la pension Hix, où il entre comme externe en 1807, il subit les tracasseries de ses camarades, qui lui reprochent sa naissance, envient ses succès scolaires, raillent sa délicatesse. Au lycée Bonaparte, où il prépare l'École Polytechnique de 1811 à 1814, il rêve, comme ses condisciples, de gloire militaire, mais résiste à l'engouement collectif pour Napoléon, que son entourage familial lui représente comme un usurpateur. LES DÉCEPTIONS DE L'OFFICIER. La Restauration emplit son coeur d'espérances qui seront bientôt déçues. Dès 1814, il s'engage dans l'armée; il sert d'abord, comme sous-lieutenant de cavalerie, sous le manteau blanc et l'habit rouge des gendarmes royaux; mais les Compagnies Nobles sont licenciées après les Cent-Jours, et il doit passer dans l'infanterie de la Garde. Alors commence pour lui une monotone vie de garnison, tout entière occupée par la théorie, l'exercice, les parades. Lors de l'expédition espagnole, en 1823, il obtient de servir avec le grade de capitaine dans un régiment de ligne; mais son unité, désignée pour garder la frontière, ne participe pas à la campagne. Alfred de Vigny désespère de s'illustrer dans la carrière des armes et songe à donner sa démission.
LES TRISTESSES DE L'ENFANT. Alfred de Vigny né à Loches, en Touraine, appartient à une famille d'ancienne noblesse ruinée par la Révolution. Ses ancêtres paternels ont servi par tradition dans l'armée de terre, ses ancêtres maternels dans la marine. Il hérite de leur fierté; mais il s'apercevra de bonne heure que l'ancienne aristocratie se trouve déclassée dans la société moderne. Dès sa petite enfance, qui s'écoule à Paris aux côtés de parents excellents, mais éprouvés par la vie, il apprend à se replier sur lui-même. A la pension Hix, où il entre comme externe en 1807, il subit les tracasseries de ses camarades, qui lui reprochent sa naissance, envient ses succès scolaires, raillent sa délicatesse. Au lycée Bonaparte, où il prépare l'École Polytechnique de 1811 à 1814, il rêve, comme ses condisciples, de gloire militaire, mais résiste à l'engouement collectif pour Napoléon, que son entourage familial lui représente comme un usurpateur. LES DÉCEPTIONS DE L'OFFICIER. La Restauration emplit son coeur d'espérances qui seront bientôt déçues. Dès 1814, il s'engage dans l'armée; il sert d'abord, comme sous-lieutenant de cavalerie, sous le manteau blanc et l'habit rouge des gendarmes royaux; mais les Compagnies Nobles sont licenciées après les Cent-Jours, et il doit passer dans l'infanterie de la Garde. Alors commence pour lui une monotone vie de garnison, tout entière occupée par la théorie, l'exercice, les parades. Lors de l'expédition espagnole, en 1823, il obtient de servir avec le grade de capitaine dans un régiment de ligne; mais son unité, désignée pour garder la frontière, ne participe pas à la campagne. Alfred de Vigny désespère de s'illustrer dans la carrière des armes et songe à donner sa démission.
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