L'OEIL DU MALIN
Publié le 06/12/2021
Extrait du document
L'OEIL DU MALIN
Réalisation, scénario et dialogues Claude CHABROL (1962)
Directeur de la photographie Jean RABIER
Musique Pierre JANSEN
Production Georges DE BEAUREGARD
Rome-Paris Films
Distribution Lux Films
Durée 80 minutes
INTERPRÉTATION
Albin Mercier
Hélène Hartman
Andréas Hartman
Un policier
L'HISTOIRE Jacques CHARRIER Stéphane AUDRAN Walter REYER Daniel BOULANGER
Albin Mercier est un écrivain raté. Journaliste, il est envoyé en reportage en Allemagne où il fait la connaissance d'un couple, les Hartman, qui, comme il le dit lui-même, semble s'être créé « un univers rond, parfait, où tout est harmonieux «. De tempérament jaloux, envieux, fasciné par la réussite des autres, Albin s'incruste chez les Hart-man qui sont pour lui le symbole de l'équilibre et du bonheur auxquels lui-même n'est jamais par-venu. Andréas, le mari, est un écrivain renommée; sa femme, Hélène, née en France, sem-
ble comblée. Comment rompre cet équilibre, c'est le souci d' Albin qui tente d'abord de séduire Hélène. En vain. Il suit alors la jeune femme qui, périodiquement, se rend seule à Munich et découvre qu'elle y retrouve un amant. Albin tient sa vengeance. Il possède des photos du couple adultère et tente de faire chanter Hélène. Nouvel échec : celle-ci refuse de quitter son mari. Albin n'a plus qu'à dire la vérité à Andréas qui, fou de jalousie, égorge sa femme et se livre à la police.
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1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial
L'ŒIL DU MALIN
Réalisation, scénario et dialogues ....................
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Claude CHABROL (1962)
Jean RABIER Directeur de la photographie .......................
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Musique .......................................
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Pierre JANSEN Production .....................................
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Georges DE BEAUREGARD
Rome-Paris Films Distribution ....................................
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Lux Films Durée 80 minutes
INTERPRÉTATION
Albin Mercier ...................................
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Jacques CHARRIER
Stéphane AUDRAN Walter REVER Hélène Hartman ................................
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Andréas Hartman ...............................
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Un policier .....................................
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Daniel BOULANGER
L'HISTOIRE
Albin Mercier est un écrivain raté.
Journaliste, il est envoyé en reportage en Allemagne où il fait la connaissance d'un couple, les Hartman, qui,
comme il le dit lui-même, semble s'être créé" un
univers rond, parfait, où tout est harmonieux».
De tempérament jaloux, envieux, fasciné par la réussite des autres, Albin s'incruste chez les Hart
man qui sont pour lui le symbole de l'équilibre et du bonheur auxquels lui-même n'estjamais par
venu.
Andréas, le mari, est un écrivain
renommée; sa femme, Hélène, née en France, sem- ble
comblée.
Comment rompre cet équilibre,
c'est
le souci d' Albin qui tente d'abord de séduire
Hélène.
En vain.
Il suit alors la jeune femme qui,
périodiquement, se rend seule à Munich et
découvre qu'elle y retrouve un amant.
Albin tient
sa vengeance.
Il possède des photos du couple
adultère et tente de faire chanter Hélène.
Nouvel
échec : celle-ci refuse de quitter son mari.
Albin
n'a plus qu'à dire
la vérité à Andréas qui, fou de
jalousie, égorge sa femme et se livre à la police.
LA PETITE HISTOIRE
alors par le cinéaste qui connut un échec encore
plus grand avec OPHELIA et ses 12.000 entrées
environ.
Tourné
en cinq semaines, en septembre et octo bre 1961, en Bavière, à Munich et dans la région
parisienne, L'ŒIL DU MALIN fut, à la seule
exception de LE BEAU SERGE (1959) qui coûta
quelques trente-deux millions d'anciens francs, le
moins coûteux des longs métrages
de Chabrol avec un budget de /'ordre de cinquante-cinq millions
d'anciens francs.
LANDRU, sorti à
Paris au début de l'année 1963
fut le dernier des films de Chabrol à être considéré
par la critique avec un certain intérêt avant la
On trouve dans le générique du film le nom de Martial Matthieu, collaborateur littéraire, qui figu
rera également à celui d'OPHELIA (1963), le.film
suivant de Chabrol.
En réalité ce personnage
n'existe
pas! Il est là pour masquer le fait que les
seuls et uniques responsables des scénarios de ces
films sont, pour le premier, Claude Chabrol
et, pour le second, Paul Gegauff dont le nom ne figure
même pas au générique.
Canular typique de Cha
brol certes, mais aussi souci
de faire oublier, dans la mesure du possible, les échecs successifs de LES BONNES FEMMES (1960) et LES GODELU REAUX (1961).
dont les scénarios étaient co
signés Chabrol-Gegauff et qui n'attirèrent, en
exclusivité parisienne, que
84.
000 et 23.
000 specta
teurs.
Ce//e «précaution» ne réussit guère au film,
dont le nombre d'entrées à Paris ne.fut même pas
communiqué, par "pudeur» sans doute.
au "Film Français», /'hebdomadaire de la profession.
Cha
brol déclare qu'il y eut environ 14.
000 spectateurs à Paris, ce qui après les 258.548 de son second film LES COUSINS (1959), traduit bien l'éclipse subie
" traversée du désert», de LE TIGRE AIME LA Cl/AIR FRAICHE (1964) à LA ROUTE DE ., CORINTHE (1967), durant laquelle, ainsi que l'a N dit le cinéaste: « J ai préféré faire des « merdes» 0
plutôt que de rester à ne rien faire».
LA FEMME ~ INFIDELE (1969) mit fin à" l'éclipse» de Claude :§ Chabrol.
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