Kwame N'Krumah

« Kwame N'Krumah 1909-1972 Kwame N'Krumah étudia l'histoire de l'art aux Etats-Unis à l'Université Lincoln dans l'Etat de Pennsylvanie.

En 1939, ses con­ disciples décrivirent ainsi cet étudiant de la colonie anglaise de la Côte de l'Or (Gold Coast): "L'Afrique est l'unique amour de ses rêves; c'est un philosophe, un penseur aux plans bien arrêtés.

" Ils ont sans doute suivi avec intérêt et fierté la manière dont N'Krumah mit ses plans à exécution.

N'Krumah devint un avocat influent de l'au­ togestion africaine et dirigea un mouvement d'indépendance, qui fit de la colonie anglaise de la Côte de l'Or l'Etat indépendant du Ghana.

De plus, il fut, au titre de gouverneur général et de Premier ministre du Ghana, le chef d'un c;les premiers gouvernements entiè­ rement noirs d'Afrique.

Les condisciples de N'Krumah ne pouvaient pas prévoir qu'il se­ rait un jour renversé par un coup d'Etat.

En 1935, quelques nationalistes africains locaux persuadèrent N'Krumah de continuer à étu­ dier aux Etats-Unis.

Les dix années qui suivi ­ rent , N'Krumah obtint trois diplômes à l'U­ niversité de Lincoln et à l'Université de Pennsylvanie.

Il s'inspira aussi des livres de Ci-dessus : N'Krumah prend la parole lors d'une réunion de son parti en 1957 .

C'était un orateur ardent et doué .

Ci-dessus, à droite : Les emprein­ tes digitales de N'Krumah furent publiées, après sa chute, dans la Gazette de la Police .

Page de droite, en haut: Il y eut un progrès technique relatif du­ rant la présidence de N'Krumah .

Ce pont sur la Volta en est un ex emple.

A dro i te: La fin d'un dictateur .

Une statue décapitée de N'Kru­ .

mah repose sur le flanc à Accra (lB février 1966) .

Karl Marx et de Marcus Garvey, partisan d'un Etat indépendant noir en Afrique, libé­ ré de la tutelle européenne.

En 1945, N'Kru­ mah s'installa en Angleterre et étudia à Lon­ dres les sciences économiques.

Durant son séjour , il fut vice-président de l'assemblée des étudiants ouest-africains.

N'Krumah di­ rigea aussi "Le Cercle", un groupe qui exa­ minait les possibilités du système de cellules dans l'organisation politique.

Une "cellule" ~---------- ~G~~~A~~~~ E--~.----------~ W> • fi.Jd/sP ) - ..(...-.

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peut être considérée comme un groupe qui tente de gagner d'autres personnes à ses conceptions politiques.

A cette époque, il fit paraître son premier livre "Vers la liberté co­ loniale".

En 1947, N'Krumah fut rappelé en Côte de l'Or, après douze années passées à 1' étranger, pour devenir secrétaire général de l'United Gold Coast Convention (U.G.C.C.), l'Union de la Côte de l'Or, parti nationaliste qui se battait pour l'autogestion et pour la constitution.

N'Krumah, qui avait fait ses classes auprès des prédicateurs noirs àméri­ cains, était un orateur habile.

Partout, il tint des discours en Côte de l'Or et s'attira ainsi un grand nombre d'adeptes .

Les Anglais étaient inquiets, par suite du développement de ce mouvement.

Le gouvernement colonial local, n'ayant pas réussi à octroyer une in­ fluence gouvernementale aux Noirs afri­ cains, prit des m~sures pour élaborer une constitution, avec l'assentiment des Afri­ cains noirs, et décida d'organiser des élec­ tions en 1951.

Quand on compta les voix, il apparut que le C.P.P., le parti de N'Kru­ mah , avait obtenu 80 pour cent c;les sièges du nouveau parlement.

N'Krumah fut parmi les élus et dut être libéré.

En 1952, il devint mi-. »