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KVP

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 KVP 1 Jusqu'au milieu des annees 60, Ia vie politique aux Pays-Bas est caracterisee par un clivage entre partis confesslonnels d'une part, partis soclallstes et Ilberaux de l'autre.

Ce cloisonnement a garanti Ia stabilite du Katholleke Volkspartil (KVP, Parti catholique populaire) et lui a confers un role de pivot dans tous les gouver- nements depuis laguerre. Cependant, enharmonie avec la tendance generale en Europe occidentale, les electeurs catholiques neerlandals secleconfesslonna- Ilsent, et les jours du KVP paraissent comptes s'il ne renonce lui-mame a son etiquette. 2 Fonds a la fin de 1945, le KVP est l'heritier du Parti national catholique romain creel en 1926, qui succedait a la Federation des associations electorales catholiques suscitee par le fondateur de l'unite catholique aux Pays- Bas, Mgr Herman Schaepman (1848-1903).

Citoyens de seconde zone au temps de Ia Republique des Provinces- Unies, les catholiques obtiennent progressivement raga- Ilte complete des drafts.

Itssoutiennent d'abord les liberaux, artisans de leur emancipation, mais font bientat cause commune avec les calvinistes dans la lutte pour l'ecole prIvee.

L'union des oatholiqoes, forges par la hierarchie de l'eglise, dure jusqu'en 1965, date de ('abro- gation du mandement episcopal de 1954 interdisaot aux catholiques de s'affilier a ('Union syndicate socialiste. 3 La crise de Ia foi et les tendances a la liberalisation au sein de l'eglise catholique (le clerge neerlandais est a Ia pointe du mouvement) brisent ('unite politique des catholiques.

Le KPV, qui avail obtenu 30,8 p.

100 des suffrages en 1946, arrive encore en tete en 1963 avec 31,99 p. 100, mais tombe a 21,9 p.

100 en 1971.Si 44 p.

100 des catholiques votent toujours, en 1974, pour un part chretien, les trois partis confessionoals (deux protestants, un catholique), qui presentent de plus en plus de listes communes, ne totalisent plus que 31,3 p.

100 KVP 1 Jusqu'au milieu des années 60, la vie politique aux Pays-Bas est caractérisée par un clivage entre partis confessionnels d'une part, partis socialistes et libéraux de l'autre.

Ce cloisonnement a garanti la stabilité du Katholieke VolkspartIJ (KVP, Parti catholique populaire) et lui a conféré un rôle de pivot dans tous les gouver­ nements depuis la guerre.

Cependant, en harmonie avec la tendance générale en Europe occidentale, les électeurs catholiques néerlandais se déconfessionna- llsent, et les jours du KVP paraissent comptés s'il ne renonce lui-même à son étiquette.

2 Fondé à la fin de 1945, le KVP est l'héritier du Parti national catholique romain créé en 1926, qui succédait à la Fédération des associations électorales catholiques suscitée par le fondateur de l'unité catholique aux Pays- Bas, Mgr Herman Schaepman (1848-1903).

Citoyens de seconde zone au temps de la République des Provinces- Unies, les catholiques obtiennent progressivement l'éga­ lité complète des droits.

Ils soutiennent d'abord les libéraux, artisans de leur émancipation, mais font bientôt cause commune avec les calvinistes dans la lutte pour l'école privée. L'union des catholiques, forgée par la hiérarchie de l'Église, dure jusqu'en 1965, date de l'abro­ gation du mandement éplscopal de 1954 interdisant aux catholiques de s'affilier à l'Union syndicale socialiste.

3 La crise de la foi et les tendances à la libéralisation au sein de l'Église catholique (le clergé néerlandais est à la pointe du mouvement) brisent l'unité politique des catholiques. Le KPV, qui avait obtenu 30,8 p.

100 des suffrages en 1946, arrive encore en tête en 1963 avec 31,99 p.

100, mais tombe à 21,9 p.

100 en 1971.

Si 44 p.

100 des catholiques votent toujours, en 1974, pour un parti chrétien, les trois partis confessionnels (deux protestants, un catholique), qui présentent de plus en plus de listes communes, ne totalisent plus que 31,3 p.

100 2 / 2. »

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