Knock ou le triomphe de la médecine argumentaire

« K nock ou le triomphe de la médecine es t une pièce de théâtre de Jules R omains écrit e et repr ésen tée à P aris en 1923.

Dans ce tt e pièce, l’ auteur n’hésit e pas à emplo yer un s tyle c omique e t satirique.

L ’histoir e début e sur une r encontre en tre P arpalaid qui es t l’ ancien médecin du villag e et Knock le per sonnage principal a qui P arpalaid prête son loc al c ar il quit te Sain t Maurice la ville où il viv ait.

Nous avons pu déc ouvrir au cours de ce tt e pièce de nombr eux personnages avec qui K nock s’entretiendr a durant des c onsultations plus r oc ambolesques les unes que les autr es. J’ ai beauc oup appr écié cett e pièce de par sa s tructure et l’écritur e de Jules R omains mais aussi gr âce à ses thèmes e t ses personnages. T out d’ abord, la s tructur e de la pièce es t divisée en 3 act es qui se passent r espectiv ement dans la v oiture de P arpalaid, dans l’ ancien cabinet du doct eur Parpalaid e t dans la gr ande salle de l’hôt el de la Clef.

A tr aver s ce t enchaînemen t d’actes, Jules R omains a su as tucieusemen t montrer l’ évolution pr ofessionnelle de K nock qui passe d’ une simple v oitur e à un hôt el sur le poin t de se transformer en hôpit al. De plus, Jules R omains met en place une in trigue et des per sonnages simples.

En e ffe t, c omme je l’ ai dit avan t, la pièce es t divisée en 3 act es brefs.

De sur croît, la p sy chologie des per sonnag es se limit e à un seul tr ait de caract ère qui f ait d’eux des pan tins sous l’emprise du médecin.

P our autant, cela r enfor ce le c omique de la pièce de par leur incr édulité face à cert aines situa tions.

Le dr amaturge utilise aussi de nombr eux comiques de mots t els que la f ameuse r éplique “Es t-ce que ç a vous cha touille ou es t-ce que ç a vous gr atouille?".

De plus, le lang age utilisé par le doct eur est dénué de sens suit e à l’utilisa tion répétée de t ermes médic aux inc ompréhensibles.

Ainsi, Jules R omains utilise de nombreux termes t echniques a fin d’ impressionner l’ auditoire de K nock.

Mais ces dernier s sont tour à t our véritables e t in ven tés. Ainsi, j ’ai beauc oup appr écié la façon d’ écrire de Jules R omains et la façon don t il a s tructur é la pièce, ce qui f ait d’elle, une c omédie agr éable à lire. De plus, j'ai beauc oup apprécié découvrir le per sonnage de Knock e t sa façon de r e tourner le cer veau de ses pa tients dans son in tér êt e t se démar que souvent des autr es.

En e ffe t, K nock qui ne pense qu’ à son intér êt ne s’ occupe nullemen t des réalités et enc ore moins de la san té de ses pa tients.

S ’il utilise quelques pr océdés argumenta tif s, c’ est pour dé tourner ou maquiller les f aits.

De plus, il ne néglige aucune occasion pour se v endre en e xag éran t.

Il pr étend par e xemple que c’ est a vec lui que v a commencer l’ âge médic al, et ceci en minor ant en même t emps tout ce qui a é té f ait jusque-là a van t lui : « En somme, l'a ̂ge me ́dical peut c ommencer .

».

De surcroît, pour épouv anter le public, il r ecourt souv ent à des chif fres e xag érés : « sans penser aux milliar ds de bactéries qu’ils avalen t a ̀ chaque gorgée » ; « des trillions de bacilles de la dernie ̀re virulence c apables d’infect er un de ́partemen t ».

Il n’hésit e pas à se v aloriser en dé valorisan t son interlocut eur, comme lor squ’il procède à une c omparaison. »