KLEIN, Yves (28 avril 1928-6 juin 1962) Peintre Bien que ses parents pratiquent tous deux la peinture, lui-mÍme s'y attaque assez tard et en autodidacte complet.
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
KLEIN, Yves
(28 avril 1928-6 juin 1962)
Peintre
Bien que ses parents pratiquent tous deux la peinture, lui-même s’y
attaque assez tard et en autodidacte complet.
Dans sa jeunesse il fait
deux découvertes déterminantes.
Un gourou niçois l’initie, avec son ami
Arman, aux doctrines rosicruciennes : la Cosmogonie des rose-croix de
Heindel devient pour longtemps son livre de chevet.
Parallèlement il
apprend le judo.
En 1952, il part quinze mois pour le Japon.
A son retour
il commence à enseigner : son activité de judoka professionnel sera très
longtemps à la fois son gagne-pain et une source d’équilibre.
Vers 1951,
il commence à réaliser de petits pastels monochromes.
En 1955, il
présente au Salon des réalités nouvelles un monochrome orange qui est
refusé.
C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Restany,
Tinguely , Raysse et César , noyau du groupe des nouveaux réalistes.
En
1957 a lieu l’étape décisive de sa carrière : avec Adam, le célèbre
marchand de couleurs de Montparnasse, il met au point un bleu outremer
très particulier, qu’il appelle IKB (International Klein Blue) et qui sera
désormais sa marque.
Ses monochromes bleus, travaillés au rouleau, à
bords et angles légèrement arrondis, plus plats qu’une toile habituelle sur
son châssis, accrochés à distance du mur, doivent “ supprimer l’espace
qui existe devant le tableau dans le sens que la présence du tableau
envahit cet espace et le public lui-même ” , matérialisant le concept
rosicrusien d’imprégnation de la matière par l’énergie spirituelle.
Son
exposition à la galerie Apollinaire de Milan, “ l’Epoca blu ” (1957), a un
grand retentissement, en particulier chez Fontana et Manzoni.
Vers cette
époque apparaît chez lui une tendance mégalomaniaque dans ses
démarches où la part d’humour est difficile à discerner ( “ Yves savait
plaisanter, il pouvait se tordre de rire par terre...
mais en même temps il
se prenait terriblement au sérieux ” dit Tinguely ).
En mai 1958, il écrit à
Eisenhower et à Khrouchtchev pour leur annoncer le renversement du
gouvernement français par la Révolution bleue.
Son exposition “ le
Vide ” marque une nouvelle étape : derrière les vitres peintes en bleu,
dans la pièce principale de la galerie qu’il a vidée et peinte en blanc en
plusieurs jours d’intense concentration, les invités affluent, on leur sert.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- KLEIN, Yves(28 avril 1928-6 juin 1962)PeintreBien que ses parents pratiquent tous deux la peinture, lui-même s'yattaque assez tard et en autodidacte complet.
- « Que croyez-vous que soit un artiste ? Un imbécile qui n'a que des yeux s'il est peintre, des oreilles s'il est musicien ou une lyre à tous les étages du coeur s'il est poète ?......Non, la peinture n'est pas faite pour décorer les appartements. C'est un instrument de guerre offensive et défensive contre l'ennemi. » Pensez –vous que l'art (sous ses différentes formes) puisse être une arme de guerre ?
- Un an plus tard, jour pour jour, le 30 juin, le jour anniversaire de son mariage, elle a accouché. Jean Faucher, Gilles Renaud : entretiens, Québec Amérique
- Si, comme le dit le peintre Fernand Léger, «chaque époque invente sa beauté», nous devrions être davantage touchés par les oeuvres qui nous sont contemporaines que par celles du passé. Vous direz si vous partagez ce sentiment en appuyant votre argumentation sur des exemples précis que vous pourrez emprunter à toutes les formes de l'art (littérature, peinture, musique, cinéma, etc.).
- CHARDIN, Jean-Baptiste Siméon(2 novembre 1699-6 décembre 1779)PeintreDeux de ses tableaux, La Raie et Le Dressoir, valent à Chardin d'êtreadmis à l'Académie royale de peinture et de sculpture, le 25 septembre1728, en tant que " peintre dans le talent des animaux et des fruits ".