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Kirghizstan (2001-2002): Dure répression de l'opposition

Publié le 18/09/2020

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« Kirghizstan (2001-2002): Dure répression de l'opposition Bien qu'éloigné de l'Afghanistan, le Kirghizstan est devenu l'un des principaux points d'appui pour les opérations aériennes des troupes de l'alliance antiterroriste internationale en Afghanistan.

L'aéroport de Manas, près de la capitale Bichkek, est devenu une base aérienne pour l'aviation américaine mais aussi française, et il s'y trouvait également des contingents australiens, danois, espagnols et coréens.

En fait, l'éloignement du théâtre des opérations, ainsi que l'absence de militantisme islamique dans le nord du pays faisaient apparaître le Kirghizstan comme le plus sûr des pays de la zone, face à un éventuel terrorisme islamique. Au Kirghizstan comme ailleurs, le président Askar Akaiev a tenté de profiter de ce soutien à la coalition internationale pour renforcer son pouvoir, mais il restait confronté à une forte opposition, sur des bases plus régionalistes que politiques.

En janvier 2002, l'ancien candidat à l'élection présidentielle et président du Parti démocratique Almaz Atambaev s'est enfui en Turquie pour fuir la répression.

L'ancien vice-président et opposant principal Félix Kulov a été condamné à sept ans de prison en mars 2002, tandis que le député de la province de Djalal-Abad, Azimbek Beknazarov, arrêté en janvier, passait lui aussi en jugement, événement à l'origine de manifestations.

Les 17 et 18 mars 2002, la répression d'une contestation de rue a provoqué la mort de plusieurs personnes à Djalal-Abad, phénomène inhabituel pour le pays mais qui soulignait la coupure entre le Nord (fief du président) et le Sud (plus soumis à l'influence de l'islam et de l'Ouzbékistan). Les relations avec les États voisins se sont également tendues.

Durant toute l'année 2001, l'Ouzbékistan a procédé à la matérialisation des frontières et à leur fermeture régulière, bloquant les livraisons de gaz naturel (le Kirghizstan a fini par payer ses dettes énergétiques en janvier 2002).

Plusieurs citoyens kirghizes ont été tués sur la frontière.

La question la plus épineuse portait sur les enclaves ouzbèkes en territoire kirghize, Sokh et Shaimardan, pour lesquelles Tachkent exige un droit de passage.

Les incursions du Mouvement islamique d'Ouzbékistan (MIO) ont cessé en 2001, car les troupes du MIO, d'abord engagées en Afghanistan contre le commandant Ahmed Shah Massoud (juin), ont été détruites par l'aviation américaine lors de la campagne d'Afghanistan en octobre et novembre 2001.

En mars, le Kazakhstan a refusé d'entériner un accord de coopération régional.

Mais, récompense du soutien antiterroriste, la dette externe a été rééchelonnée en février 2002 par le Club de Paris.. »

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