Databac

Kirghizstan (1994-1995)

Publié le 18/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Kirghizstan (1994-1995). Ce document contient 851 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Kirghizstan (1994-1995) La faiblesse du pouvoir central au Kirghizstan est atypique en Asie centrale. Les pouvoirs locaux sont, en effet, très autonomes dans un pays enclavé où la circulation est difficile.

Le 5 septembre 1994, le gouvernement a démissionné, après le blocage complet du Parlement, divisé entre conservateurs et libéraux. Des élections législatives se sont tenues début février 1995, mais les accusations de fraude électorale ont entraîné l'organisation d'un troisième tour pour un certain nombre de sièges (le quorum étant cependant atteint). Dans le nouveau Parlement se sont trouvés siéger avant tout des représentants des pouvoirs locaux, très conservateurs, s'opposant aux réformistes du président Askar Akaiev.

De plus, 80% des députés élus étaient des Kirghizes "de souche", alors que ceux-ci constituent à peine la majorité de la population, ce qui confirme l'exclusion des autres groupes (surtout russe et ouzbek).

Si les Russes ont obtenu quelques concessions, comme la création d'une université slave à Bichkek, les tensions locales entre Kirghizes et Ouzbeks sont restées fortes, en particulier dans la ville d'Och. Quoique détenant toujours le pouvoir politique en 1994-1995, le président n'a pas eu plus qu'auparavant les moyens de mener à bien des réformes économiques dont l'application dépend des autorités locales.

La question clé demeurait celle de la privatisation des terres: A.

Akaiev a annoncé une opération radicale et le démantèlement du système des kolkhozes - en contraste avec tout ce qui se fait en Asie centrale -, or le nouveau Parlement est composé d'apparatchiks locaux, parmi lesquels de nombreux présidents de kolkhozes... Sur le plan extérieur, le Kirghizstan s'est efforcé, à l'instar du Kazakhstan, de suivre de près la Russie (participation symbolique au corps expéditionnaire au Tadjikistan), tout en tentant de se désenclaver au sud.

Au sommet de l'OCE (Organisation de coopération économique) de mars 1995, la décision a été prise d'ouvrir une route rapide à travers le Karakorum pour relier Pakistan, Chine, Kirghizstan et Kazakhstan.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles