Kim Il Sung1912-1994Fils d'un paysan pauvre, il doit se réfugier avec sa famille en Mandchourie devantl'oppression japonaise (1925).

« Kim Il Sung 1912-1994 Fils d'un paysan pauvre, il doit se réfugier avec sa famille en Mandchourie devant l'oppression japonaise (1925).

Là, il adhère à la Ligue des jeunes communistes (1926) et crée la Ligue de la jeunesse anti-impérialiste (1926).

Lorsque le Japon envahit la Mandchourie (1931), Kim organise une lutte de guérilla contre l'occupant.

N'ayant pas pu joindre Mao à Yenan, il se réfugie, en 1941 en URSS, où il suit les cours de l'école du parti à Khabarovsk et devient officier de l'Armée rouge.

Avec celle-ci, il rentre en août 1945 en Corée.

C'est à ce moment-là qu'il adopte le nom d'un héros légendaire de la Corée Kim Il Sung.

En février 1946, il est élu président du Comité populaire provisoire de la Corée du Nord, coalition des trois factions communistes du pays (pro-soviétique, prochinois, autochtones).

Après les élections de novembre 1946, Kim préside le Comité populaire de la Corée du Nord.

Lorsqu'en septembre 1948 la république démocratique de Corée est proclamée, Kim Il Sung est élu Premier ministre.

Il n'abandonnera pourtant jamais son rêve de réunir toute la Corée et n'hésite pas à utiliser la force pour le réaliser.

Durant la guerre de Corée, qui est déclenchée le 25 juin 1950 par une attaque du Nord contre le Sud, Kim assume les tâches de commandant en chef des forces armées.

Président du comité central du parti du travail depuis 1948 il élimine, en 1955, par des purges, la faction autochtone, puis en 1956, celle des “ yenanais ” (prochinois), établissant ainsi un pouvoir absolu et incontesté, basé sur un culte de la personnalité et de l'élimination physique de ses adversaires politiques.

Le pays, dévasté par la guerre de 1950-1953, est reconstruit par l'établissement d'une économie planifiée qui met l'accent sur le développement de l'industrie lourde.

Vis-à-vis de ses deux grands voisins communistes, Kim poursuit une politique de bascule, qui le rapproche d'abord plus de la Chine (suspension de l'aide soviétique entre 1962-1964), puis de l'URSS.

A partir de 1970, on constate une normalisation des relations avec la Chine, sans que ceci compromette les bonnes relations avec Moscou.

Malgré une certaine ouverture politique envers le Sud, Kim semble n'avoir jamais vraiment abandonné ses plans de réunification.

En 1986, il a désigné pour successeur son fils Kim Jong II.. »