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KIERKEGAARD: l'idée de la mort (commentaire)

Publié le 07/09/2020

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Pourquoi l'idée de la mort est-elle aliénante pour une conscience ? Dès que l'homme est né, «il est assez vieux pour mourir». Même si la vie est un continuum, si elle rajeunit périodiquement dans chaque nouvel organisme, pour chaque individu, , elle est temporellement limitée. Considérer la mort comme un phénomène naturel, biologique c'est la considérer de l'extérieur en faisant abstraction de la conscience qui s'y ajoute chez nous ; c'est la mort «à la troisième personne, dit Jankélévitch (les hommes sont mortels, on doit bien mourir un jour, mais ce «on, est impersonnel). Or pour une conscience qui réfléchit sa mort c'est penser à sa disparition du monde des vivants. La perspective de la mort apparaît alors révoltante, scandaleuse en tant que mort personnelle (nous l'éprouvons déjà devant la mort «à la deuxième personne», celle d'un être que nous aimons). J'ai le sentiment que ma vie devrait se poursuivre sans fin et que ma mort est une interruption injustifiée. Mon avenir est devant moi, c'est en lui que je fonde mes espérances, je passe mon temps à le construire et c'est en cela que je me distingue de l'être inconscient ; ainsi je ne me sens pas aller vers la mort mais vers un avenir illimité. Mon existence ayant son sens dans ce qui est toujours au-delà est ainsi aliénée pu la temporalité à laquelle elle se confie. La mort est aliénante parce que la vie est aliénée, la mort désespère ceux qui vivent d'espérer.

« TEXTE Dé gagez l'inté rêt philosophique du t exte suiv ant à partir de son étu dé ordo nnée : «Le s érieux comprend q ue s i la mort est une nuit, la vie est le j our, que si l'on ne peut t ravailler la nuit, on p eut agir le jour, et comme le m ot bref de l a m ort, l'a ppel conc is, mais s timulant de la vi e, c' est : a ujourd'hui même.

Car la mort e nvisagée dans le· sé rieux es t une source d' énergie comme n ulle autre ; elte r end v igilant co mme rien d'autre.

La m ort incite l' homme c harnel à d ire : « Ma ngeo ns et buv on s, ca r de main, n ous mourrons.» M ais c'est là l e lâche dési r de vivre de la se nsualité, c e mép risa ble o rdre de ch oses où l'on v it p our manger et boi re, et où l'on ne mange ni ne boit p ou r vivre.

L 'idée de la m ort a mène peut�tre l'espr it pl us profond à un sentiment d 'imp uissa nce où il succombe sans a ucun r essort ; m ais à l 'homme animé de sérieux, la pe nsée de la m ort d onne l'exacte vitesse à observer d ans la v ie, et e lle lui indique le but où diriger sa course.

E t nul ar c ne sa urait être t endu ni co mmuniquer à la fl èche sa v itesse c omme la pe nsée d e la m ort sti mule le vivant dont le sér ieux tend l'énergie.

Alors le sérieux s'empare de l'actuel aujourd'hui même ; i l n e dédaigne a ucune tâc � comme i nsignifiante ; il n'écarte aucun moment comme trop cou rt.» KIERKEGAARD.

App roch e du texte A.

L e thème : Il s' agi t d ans ce texte d 'une r éflexion sur la mo rt et s ur l'existence c on sidérée à p artir d e l 'idé e de la m ort.

B.

Ou estion implicite à l aquelle le te xte répond : Q uelles sont les at titude s possibles de l'homme face à l 'idée de l a m ort, e n q uo i une r éflexi on sur l a mort e ntraine ­ t-elle une ré flexio n sur la v ie et dét ermine-t-e lle un e fa çon de vivre?. »

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