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Kierkegaard (1813-1855): QU'EST-CE QUE L'EXISTENCE ?

Publié le 18/06/2020

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« pour autant, ne parvient pas à se défaire de soi. Don Juan conjure ainsi le non-sens de l'existence par la griserie de la nouveauté. C'est un échec. ? L'homme du stade éthique, quant à lui, veut inscrire dans la durée des préceptes abstraits, qui donnent un sens à la vie. L'exemple type est le mariage, premier moment de la vie sociale et morale. Mais cette attitude elle-même se révèle limitée. ? S'il est en effet essentiel à la conscience éthique de se savoir capable de faute, elle découvre en deçà de la culpabilité possible une faute originaire, indéracinable par nous-mêmes. Plus qu'un acte, c'est un mode d'être : le péché*. Il est inséparable d'une relation à Dieu, qui nous révèle à nous-mêmes comme pécheurs. ...»

« - ~ - ·~ 1 ~- Kierkegaard (1813-1855) QU'EST-CE QUE rEx1sTENCE? 1.G rand e nn e mi d e la p e ns é e spécula tive d e H eg e l , IGe rkegaar d dé no nce la d il ut io n d e l'individu d a n s les s ys t è me s lo gi qu es . Ex i ste n ce e t v é ri t é A .

L ' ex i s t en c e c o nt r e la lo giqu e ■ Toujours individuelle, singulière, l'existence est irréductible à l a géné­ ralité du concept.

On ne la déduit pas : on la rencontre, et on la vit. Contingente, elle est introuvable dans les systèmes logiques, qui ne font droit q u ' a u nécessaire. ■ Le penseur logicien (hégélien) est ainsi extérieur à sa pensée : son existence n'y trouve pas de place ce qui nie l'essence socratique de la philosophie qui est soin de 1 'âme, non pas culte des abstractions.

Il n ' e st de vraie pensée qu'enracinée dans la chair de l'individu. ■ L'existence, au sens fort, est le propre de l'h omme .

Différente du simple fait d'être, elle se caractérise par une relation consciente à soi­ même et par un constant devenir.

L'existence ne se présente pas à nous c om m e un f a it définitif, m ai s c omm e u n e perpétuelle r e m is e e n cause, comme une tâche. B .

L a s u b je c t i v i t é et la vérité ■ La relation à soi, en son devenir, implique une distance avec soi, qui jette la subjectivité dans l'angoisse.

Que suis-je vraiment, si je suis tou­ jours libre de me faire autre ? Et que choisir ? La conscience est une question sur soi, toujours relancée.

L'angoisse est ce face-à-face verti­ gineux avec notre liberté et la possibilité de mal faire. ■ On ne peut se défaire de soi, et pourtant l'on ne peut coïncider avec soi.

Ce paradoxe nous jette dans le désespoir.

Ce n 'e st pas de n'ê tre pas ceci plutôt que cela que j e désespère, mais de ce moi lui­ même qui veut être ceci ou cela, sans jamais y parvenir. ■ Ce qui est vrai en l'homme, c'est la manière subjective, vécue, qu'il a de se rapporter aux choses.

Mais il est plusieurs manières de le faire. 2.

De l 'e s t hé t iq u e à la r el ig io n A .

L es étapes sur le ch emi n d e la v i e ■ Kierkegaard nomme « stades » les différentes manières pour l a conscience d'accomplir l'existence.

Le stade esthétique est celui de la jouissance instantanée et de la fuite effrénée d'une conscience qui, 194 "'°' Sé quen ce 33 • Kie rkeg aard. »

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