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Kholle de lettre: Complainte d’un autre dimanche, Jules Laforgue

Publié le 16/03/2021

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« Kholle de lettre : Complainte d’un autre dimanche , Jules Laforgue Intro : Jules Laforgue né en 1860.

Recueil de poèmes Complaintes publié en 1885 (deux ans avant sa mort) / ts les poèmes portent ce mot : donne une tonalité au recueil.

Ton plaintif, parfois mélancolique qui semble pouvoir lyrisme + et proche de la chanson populaire.

se rapproche du mouvement décadent/ fin de siècle = proche à la fois de Baudelaire (spleen ou la charogne) et de Mallarmé dans son travail des mots.

Décalage avec l’idée tradi de beauté < étrange et le bizarre.

Ici se déploie une autre facette de ce mouvement qui se construit en s’appuyant sur le romantisme pr mieux le déconstruire.

Le poème prend une forme qui n’est pas classique : 4 quintils en rimes croisées et un vers final, tous en alexandrins.

De prime abord, on peut y lire le poème d’un paysage état d’âme par lequel le « je » poétique semble être tourmenté. Lecture Comment en s’appuyant sur le topos du paysage état d’âme le « je » poétique se livre t’il à la fois à un exercice de sincérité tout en construisant un ironique tableau du romantisme ? Dans un premier temps, il semble que se mette en place la description d’un paysage entre reflet sincère d’un spleen propre et déception ironique.

En poursuivant la lecture des vers, on peut être frappé par la tournure presque morbide mais esthétique que prend le poème.

Enfin, la clôture du poème donne à lire et à entendre une réflexion du je poétique sur lui-même comme sur sa poésie. I/ La description d’un paysage entre état d’âme et déception ironique a) Ennui et temps qui passe La première strophe met en scène un je poétique qui regarde un paysage qui lui renvoie son ennui.

Voie le paysage par un triple cadre : ses yeux, le cadre de la fenêtre et la jalousie.

« c’était » : marque la durée, le jour s’éternise et tjrs le je s’ennuie : le dimanche est par excellence le jour de l’ennui – « éternullité » (prélude autobio) L’ennui est renforcé par le rythme mineur : la protase dev puis l’apodose réduite = chute abrupte = ressentiment ? La paire de guêtres qui sèchent est le signe de son enfermement = il est condamné à regarder le dehors par le dedans = horizontal et le temps qui passe : vertical.

Idée d’enfermement renforcé par le schéma rythmique « paysage » qui semble le narguer de dehors.

Cpdt deux éléments viennent contredire la description de ce paysage état d’âme aux teintes de spleen : D’abord : le « très au-vent d’octobre » qui déstabilise car s’il sonne comme un haut-vent, son orthographe fait penser à celle des mots composés allemands.

Ensuite, à l’hémistiche, l’incise exclamative « depuis quand !» est déroutante : est-elle une question sincère ou le reflet de la naïveté du poète ? Quoi qu’il en soit, la seule sensation qui semble lui parvenir est celle du vent par l’allitération en [s] et elle se propage à la strophe suivante.. »

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