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Kenya.

Publié le 18/05/2020

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« Kenya. 1 PRÉSENTATION Kenya , en swahili et en anglais (langues officielles) Kenya , pays d’Afrique de l’Est.

Sa capitale est Nairobi. Le Kenya est baigné par l’océan Indien, bordé au nord par le Soudan et l’Éthiopie, à l’est par la Somalie et au sud par la Tanzanie. 2 MILIEU NATUREL 2.1 Relief et hydrographie Le Kenya couvre une superficie de 582 646 km².

Il possède plus de 400 km de côtes bordées d’îles (Lamu), séparées de l’océan Indien par des récifs de corail.

Dans la vasteplaine côtière coulent les deux principaux fleuves, Tana et Galana (appelé Athi dans son cours supérieur).

Le terrain s’élève progressivement en un large plateau aride ousemi-aride qui couvre une grande partie du nord et de l'est.

Dans la zone centrale, de grandes chaînes de montagnes volcaniques culminent à 5 199 m au mont Kenya.

Plusà l’ouest, l’immense fracture de la Rift Valley est marquée par une succession de falaises abruptes.

Le Kenya englobe la presque totalité du lac Turkana (ancien lacRodolphe) et une petite partie du lac Victoria. 2.2 Climat Le Kenya est traversé dans sa partie centrale par l’équateur.

Les régions situées au nord de celui-ci (soit les deux tiers du pays) ont un climat désertique ou semi-désertique.

Sur la côte, soumise à la mousson chaude et humide de l’océan Indien, la température moyenne varie de 24,4 °C en juin-juillet à 27,8 °C de février à avril.

Leshauts plateaux sont plus tempérées (de 11 °C à 21 °C à Nairobi en juillet ; de 13 °C à 26 °C en février).

La région du lac Victoria est tropicale, avec deux saisons des pluiesd’octobre à décembre et d’avril à juin. 2.3 Végétation et faune Une mangrove de palétuviers couvre partiellement la côte, où poussent également des palmiers.

Teck et santal comptent parmi les espèces précieuses de la forêt côtière.Dans les steppes, jusqu’à une altitude de 900 m, prospèrent baobabs, euphorbiacées et acacias.

Les vastes étendues de savane sont parsemées de bouquets d’acacias et depapyrus — de 900 m à 2 700 m environ.

Les papyrus couvrent les rives du lac Victoria.

Les pentes du mont Kenya possèdent une végétation différente selon l’altitude : lecamphrier et le bambou sur les pentes montagneuses de l’Est et du Sud-Est, une flore de type alpin (sénés, lobélies) au-dessus de 3 500 m et, au-delà, les genévriers.

LeKenya est également réputé pour sa faune riche en animaux sauvages : antilopes de toutes espèces, éléphants, rhinocéros, zèbres, girafes, lions et autres grands félins.Parcs nationaux et réserves de chasse les protègent en principe.

Mais le braconnage, qui concerne principalement les éléphants et les rhinocéros, semble irréductible.

LeKenya abonde en oiseaux et en reptiles (pythons et cobras). 3 POPULATION ET SOCIÉTÉ 3.1 Caractéristiques démographiques La population du Kenya était estimée à 38 millions d'habitants en 2008 (densité : 67 habitants au km 2).

Elle connaît un rythme d’augmentation rapide : sur la décennie 1995–2005, elle a augmenté de 25 % ; en 2008, le taux d’accroissement annuel de la population kenyane (2,8 %) est l’un des plus élevés au monde.

Encore basse,l’espérance de vie est en progression, de 47 ans au début des années 2000 à 56,6 ans en 2008.

Sur la même période, le taux de mortalité infantile est passé de 67,8 ‰ à56 ‰.

La lutte contre l’épidémie de sida, qui touchait 1,2 million de personnes en 2003, fait l’objet d’une importante politique gouvernementale ; le taux de prévalence dela maladie, qui s’élevait à 14 % à la fin des années 1990, est passé à 6,7 % en 2003 et est estimé à 5 % en 2007. 3.2 Divisions administratives et villes principales Le Kenya est divisé en sept provinces — Centre (Central), Côte (Coast), Est (Eastern), Nord-Est (North-Eastern), Nyanza, Vallée du Rift (Rift Valley), Ouest (Western) — etun district (Nairobi Area).

Les provinces sont gérées chacune par un conseil consultatif dont les membres sont nommés par le président de la République.

Elles sont diviséesen districts, dotés de conseils locaux.

Une large autonomie est accordée aux autorités locales qui perçoivent leurs propres taxes pour financer la santé publique etl’enseignement, les projets de route ou de construction, les plans de sécurité sociale. Les densités de population sont très inégales entre les provinces, en particulier entre le Nord-Est, aride, et les zones fertiles de la vallée du Rift.

En outre, l’exode ruralrapide gonfle les populations des villes : tandis que près des trois quarts des Kenyans vivaient dans les campagnes en 1995, le taux d’urbanisation atteint 42 % en 2005.

Lacapitale Nairobi est, de loin, la plus grande ville du pays avec 2 575 000 habitants en 2003.

Les autres villes principales sont Mombasa (660 800 habitants en 1999),premier port maritime, et Kisumu (194 390 habitants en 1999), principal port kenyan sur le lac Victoria.

L’importance d'Eldoret, au nord-est de Kisumu (137 016 habitantsen 1999) tient à son rôle de nœud ferroviaire. 3.3 Peuples, langues et religions La population kenyane peut être divisée en deux grands groupes principaux.

Plus de la moitié des Kenyans est d’origine bantoue : dans ce groupe, figurent les Kikuyu (22 %de la population, installés au centre du pays), les Luhya (14 %, à l’ouest), les Kamba (11 %, à l’est), les Meru (6 %, au centre), les Kisii (6 %, à l’ouest) et les Mijikenda(4 %, sur le littoral).

Un autre groupe important est constitué des Nilotiques, et comprend les Luo (13 %, installés sur les rives du lac Victoria) et les Kalenjins (12 %, dansles hautes terres de l’Ouest).

Le pays abrite aussi une minorité somalie (1 %) et, parmi les minorités non africaines (1 %), il existe une importante communauté originairedu sous-continent indien et implantée de longue date, ainsi que des minorités arabes et européennes. Les langues officielles sont le swahili, langue véhiculaire de l’Est africain, et l’anglais, langue de l’ancien colonisateur.

Le kikuyu et le luo sont également très utilisés ( voir langues d'Afrique).

Le christianisme est largement majoritaire (protestants 45 % ; catholiques 33 %) ; les estimations concernant la religion musulmane (10 %) et lesreligions traditionnelles (10 %) sont peu fiables. 3.4 Éducation Le système éducatif kenyan, mis en place dans les années 1980, se divise en huit années d’enseignement primaire et quatre années d’enseignement secondaire.

Au débutdes années 2000, il fait l’objet d’une réforme importante, qui abolit les frais d’inscription à l’école primaire afin de lutter contre l’illettrisme.

En 2005, le tauxd’alphabétisation atteignait 86,9 %.

Le Kenya possède cinq universités : deux sont situées dans la capitale (université de Nairobi, fondée en 1956 et université Kenyatta,1972) ; l’université Egerton a été fondée en 1939 à Nakuru ; Eldoret abrite l’université Moi, créée en 1984 et le Jomo Kenyatta University College of Agriculture andTechnology.. »

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