Kazakhstan (2001-2002): Nouvelle opposition
Publié le 18/09/2020
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Kazakhstan (2001-2002): Nouvelle opposition
En 2001, le combat pour la succession du président Noursultan Nazarbaiev
semblait avoir déjà commencé, dans un paysage politique très confus.
Le sérail
était partagé entre les deux gendres du président, Rahmat Aliev, qui dirigeait
la police politique (KNB - Comité de sécurité nationale) tandis que sa femme
tenait la télévision, et Timur Kulibaev qui était à la tête de la Compagnie des
hydrocarbures.
Dans le même temps, une organisation appelée Choix démocratique du Kazakhstan
s'est formée autour d'hommes d'affaires et d'anciens partisans du Premier
ministre évincé en 1997, Akajan Kazhageldin.
Plusieurs ministres l'ont rejointe,
la plupart de ses membres appartenant à la génération d'après l'indépendance et
faisant partie des réseaux complexes unissant appareil d'État et milieux
d'affaires et s'opposant à la monopolisation croissante du pouvoir économique
par la famille du président.
Les enjeux économiques semblaient plus importants
que la question de la démocratisation ou de l'appartenance clanique (la plupart
des membres de Choix démocratique appartiennent à la Horde moyenne, mais c'est
aussi le cas de Rahmat Aliev).
En novembre 2001, la crise éclata : Kasymjomart Tokaiev, le Premier ministre,
dénonça cette nouvelle opposition et les ministres qui y étaient favorables
furent contraints à la démission.
Lui-même fut cependant remplacé début février
2002 par Imamgaly Tasmagambetov.
Le 29 mars, l'un des fondateurs de Choix
démocratique, Galimjan Zhaqianov, ancien gouverneur de la province de Pavlodar,
se réfugiait dans les locaux de l'ambassade de France à Almaty, avant de se
livrer.
L'accusation de corruption est le moyen utilisé par la Présidence pour inculper
ses adversaires, avec un risque d'effet boomerang : des enquêtes ont été
ouvertes en Suisse et aux États-Unis sur la corruption entourant des contrats
passés avec des entreprises occidentales.
Malgré la reprise en main engagée par
le président, il est clair que le Kazakhstan connaît un jeu politique plus
ouvert que les autres républiques d'Asie centrale, d'autant que les différentes
factions s'appuient sur des organes de presse écrite (la télévision restant
contrôlée par la famille du président).
Le Kazakhstan a certes rejoint la coalition antiterroriste après les attentats
islamistes du 11 septembre 2001 aux États-Unis, mais n'a pas joué de rôle
crucial dans la campagne américaine en Afghanistan.
Éloigné géographiquement, il
est resté en seconde ligne..
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