Kazakhstan (1999-2000): Sortie de crise économique
Publié le 18/09/2020
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Kazakhstan (1999-2000)
Sortie de crise économique
Les dislocations économiques et financières provoquées par la crise financière
russe de 1998 et la forte baisse des prix des matières premières à l'exportation
continuaient à exercer un impact fort négatif sur la situation socioéconomique
du pays au début de 1999.
La surévaluation du tengue, la monnaie nationale, a
rendu l'industrie peu compétitive face à la concurrence étrangère et a amené le
gouvernement à imposer d'importantes restrictions sur les importations des
produits russes et centrasiatiques.
La situation financière des entreprises
kazakhes s'est détériorée, provoquant un sérieux déséquilibre budgétaire pour
l'État, tandis que le soutien apporté à la monnaie diminuait les réserves
nationales en devises.
Dans de telles circonstances, la banque centrale a
décidé, le 4 avril, de laisser flotter le tengue qui a rapidement perdu plus de
50 % de sa valeur.
Le Premier ministre, Nourlan Balguimbaiev, a fini par
démissionner, le 1er octobre 1999.
Les élections parlementaires au Madjlis (Chambre basse), le 10 octobre 1999, ont
accordé une large victoire au parti Otan (au pouvoir), qui, grâce au soutien du
Parti agraire et d'autres petits groupements, a obtenu environ 80 % des 77
sièges.
Ces élections ont été entachées de graves irrégularités selon l'OSCE
(Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe).
Le 22 juin 2000,
les élus des deux chambres du Parlement ont approuvé le projet de loi
constitutionnelle portant sur les "pouvoirs spéciaux" de Noursultan Nazarbaiev,
réélu le 10 janvier 1999, après la fin de son mandat présidentiel (2006).
Le nouveau Premier ministre, Kasymjomart Tokaïev, a vu sa tâche principale
d'assainissement de l'économie largement facilitée par la spectaculaire reprise
des cours du pétrole et des métaux dans la seconde moitié de 1999.
La
stabilisation de l'inflation (8,4 % par an) et du cours du tengue a amélioré le
climat dans l'industrie, qui a renoué avec la croissance.
L'État a également payé une large partie de ses arriérés portant sur les
salaires et les retraites.
La corruption, les systèmes législatif et judiciaire
inadéquats et la politique fiscale instable ont continué à décourager un plus
grand afflux d'investissements.
Le Kazakhstan était toujours en quête d'une
diversification des routes d'acheminement de son pétrole vers les marchés
extérieurs, celui-ci étant contraint de transiter majoritairement par la Russie.
La crise économique de 1998-1999 a accentué les problèmes qui avaient jusque-là
relativement épargné le pays.
Le Kazakhstan est devenu l'une des passerelles
pour les drogues en provenance de l'Asie du Sud et du Sud-Est.
La montée en
puissance des mouvements islamistes et la persistance des conflits armés dans la
région ont renforcé le sentiment d'insécurité.
En visite à Pékin le 24 novembre 1999, le président Nazarbaiev et son homologue
chinois ont signé une déclaration sur une coopération économique plus étroite et
un communiqué sur la résolution finale du problème de la frontière entre les
deux États.
Le président Nazarbaiev a soutenu Moscou dans pratiquement toutes.
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