Kazakhstan (1998-1999): Concentration des pouvoirs
Publié le 18/09/2020
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Kazakhstan (1998-1999)
Concentration des pouvoirs
L'annonce par le Parlement, le 7 octobre 1998, des élections présidentielles
anticipées pour le 10 janvier 1999 (au lieu de l'an 2000) a pris l'opposition au
dépourvu, contribuant à la dislocation du Front populaire, union de partis
d'opposition.
Le Parlement a porté de cinq à sept ans le mandat du président,
aboli la limite à deux mandats et le seuil de 50 % de participation pour valider
le scrutin, tout en annulant la limite d'âge des candidats à 65 ans.
Autant de
mesures destinées à permettre à Noursultan Nazarbaiev de briguer à nouveau "son"
poste au-delà de 2006.
Le harcèlement de l'opposition a continué, surtout à l'égard d'Akejan
Kajegueldine (ancien Premier ministre), écarté pour faute administrative.
N.
Nazarbaiev l'a emporté avec 82 % des voix, son plus sérieux concurrent,
Serikbolsyn Abdildine (Parti communiste), ayant obtenu 12 %.
L'OSCE
(Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe) avait appelé à
reporter les élections, qui ne respectaient pas ses critères.
Le 16 mars 1999,
le ministre de la Justice a finalement enregistré le Parti national républicain
du Kazakhstan, fondé par A.
Kajegueldine, en vue des élections parlementaires
prévues pour la fin de 1999.
Cette reconnaissance a fait de l'ombre aux partis
d'opposition traditionnels comme Azamat ("Citoyen", pluriethnique libéral) ou
Lad ("Harmonie", russophone).
Les partis progouvernementaux ont fusionné avec le
nouveau parti proprésidentiel Otan ("Patrie").
Les tensions sociales se sont maintenues, principalement dues à l'accumulation
de salaires et pensions non payés.
La détérioration de la situation a encouragé
l'émigration parmi les minorités ethniques.
Entre 1992 et 1998, presque 1,5
million de Russes ont quitté le pays et environ 130 000 Kazakhs s'y sont
installés (49 % de la population totale), principalement en provenance des
autres pays de la CEI et de la Mongolie.
Après le déclin du PIB réel de 2,5 % en
1998, N.
Nazarbaiev a annoncé une période difficile à cause des crises asiatique
(été 1997) et russe (été 1998) et de la baisse du prix du pétrole, dont dépend
étroitement le budget.
Les dépenses du gouvernement ont été révisées à la
baisse, tandis qu'une tranche supplémentaire d'environ 217 millions de dollars a
été transférée fin décembre 1998 par le FMI, satisfait d'une gestion financière
qui a stabilisé la monnaie et jugulé l'inflation (2 %).
Le gouvernement a introduit, dès janvier 1999, des mesures visant à limiter les
importations de produits de consommation.
Le développement des relations
commerciales dans le cadre de l'union douanière avec la Russie, la Biélorussie,
le Kirghizstan et le Tadjikistan a été plutôt décevant, comme au sein de la
Communauté économique de l'Asie centrale (avec ces deux derniers pays plus
l'Ouzbékistan), rongée par la rivalité ouzbéko-kazakhe.
La Russie est restée le
partenaire économique privilégié, mais sa part dans les échanges s'est abaissée
à 33 %.
A part le pétrole et ses dérivés, les mauvais résultats du commerce
extérieur ont été provoqués par la baisse du prix des métaux et des céréales,
tous trois constituant 75 % des exportations.
La récolte des céréales en 1998 a
été la plus faible depuis quarante ans (8 millions de tonnes contre 12 en 1997).
La production du pétrole s'est stabilisée à 25,8 millions de tonnes (90 % des.
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