Databac

Karl Heinrich MARX: ce qui est animal devient humain, et ce qui est humain devient animal.

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Karl Heinrich MARX: ce qui est animal devient humain, et ce qui est humain devient animal. Ce document contient 1911 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« En quoi consiste la dépossession du travail ? D'abord dans le fait que le travail estextérieur à l'ouvrier, c'est-à-dire qu'il n'appartient pas à son être ; que, dans son travail,l'ouvrier ne s'affirme pas, mais se nie ; qu'il ne s'y sent pas satisfait, mais malheureux ;qu'il n'y déploie pas une libre énergie physique et intellectuelle, mais mortifie son corpset ruine son esprit.

C'est pourquoi l'ouvrier n'a le sentiment d'être à soi qu'en dehors dutravail ; dans le travail, il se sent extérieur à soi-même.

Il est lui quand il ne travaille paset, quand il travaille, il n'est pas lui.

Son travail n'est pas volontaire, mais contraint.Travail forcé, il n'est pas la satisfaction d'un besoin, mais seulement un moyen desatisfaire des besoins en dehors du travail.

La nature aliénée du travail apparaîtnettement dans le fait que, dès qu'il n'existe pas de contrainte physique ou autre, onfuit le travail comme la peste.

Le travail aliéné, le travail dans lequel l'homme sedépossède, est sacrifice de soi, mortification.

Enfin, l'ouvrier ressent la nature extérieuredu travail par le fait qu'il n'est pas son bien propre, mais celui d'un autre, qu'il ne luiappartient pas, que dans le travail l'ouvrier ne s'appartient pas à lui-même, mais à unautre.[...] On en vient donc à ce résultat que l'homme (l'ouvrier) n'a de spontanéité que dans ses fonctions animales : le manger, le boire et la procréation, peut-être encore dans l'habitat, la parure, etc.

; etque, dans ses fonctions humaines, il ne sent plus qu'animalité : ce qui est animal devient humain, et ce qui esthumain devient animal. 1- Qu'est-ce que veut montrer Marx dans ce texte ?2- Qu'est-ce qui, au yeux de Marx, fait du travail de l'ouvrier un travail aliéné?3- Comment peut-on comprendre « ce qui est animal devient humain, et ce qui est humain devient animal » ?4- À quelles conditions un travail pourrait-il être qualifié de libre ? QUESTIONNEMENT INDICATIF • En quoi le travail est-il « extérieur à l'ouvrier » ?• Que serait déployer « une libre énergie physique et intellectuelle » ?• Pourquoi « l'ouvrier n'a le sentiment d'être à soi qu'en dehors du travail » ?• En quoi le travail pourrait-il être « la satisfaction d'un besoin » et non « seulement un moyen de satisfaire desbesoins en dehors du travail » ?• Qu'est-ce qu'« un travail aliéné » ?• Pouvez-vous expliquer pourquoi (et en quoi) le travail de l'ouvrier « n'est pas son bien propre mais celui d'un autre» ?• Pouvez-vous expliquer pourquoi (et en quoi) l'ouvrier, « dans le travail ne s'appartient pas à lui-même mais à unautre » ?• Quelle(s) différence(s) faites-vous entre « spontané » et naturel, entre nature et spontanéité ?• En quoi, pour Marx, l'ouvrier n'a de spontanéité que dans ses fonctions animales ? Quelles sont ces fonctions ? Enquoi peuvent-elles être dites "animales" ?• En quoi, pour Marx, l'ouvrier ne sent plus qu' « animalité» dans ses fonctions humaines ? Quelles sont cesfonctions ? En quoi peuvent-elles être dites « humaines » ? Que signifie ici « animalité » ? Quelles raisons peuventjustifier ici l'emploi de ce terme ?• Est-ce que, pour Marx, tout travail est aliéné ? C'est le travail de qui qui est « aliéné »? A quelles « conditions » ?• Pourquoi Marx termine-t-il par une formule qui marque une inversion radicale : « ce qui est 4nimal devient humain,et ce qui est humain devient animal » ?• Quel est ici le but de Marx ? Que veut-il faire apparaître fondamentalement ?— Que l'ouvrier est malheureux ?— Qu'il est exploité ?— Qu'il est aliéné ?— Qu'il y a une « dénaturation » de l'homme dans une certaine organisation de la société et du travail ?• A partir de ce questionnement, établir clairement (en montrant quelle est l'argumentation et en quoi les différentesnotations de Marx sont subordonnées à l'établissement d'une affirmation fondamentale riche d'implicationsphilosophiques) quel est l'intérêt philosophique de ce texte. Réponses 1) L'idée centrale du texte : l'ouvrier moderne est aliéné, car son travail, qui devrait être le libre déploiement de sapersonnalité et de ses besoins, ne lui appartient pas. 2) « Travail aliéné » est le contraire de « travail libre ».

Ce travail appartient à un autre (à l'employeur).

L'ouvrierest dépossédé d'une part essentielle de son être.

Arguments de Marx : a) le malheur ressenti par l'ouvrier ; b) ladégradation physique et intellectuelle (travail abrutissant) ; c) la liberté, c'est après le travail (loisirs, jouissancesphysiques) ; d) le travail n'est pas choisi mais contraint ; e) le produit du travail n'appartient pas à l'ouvrier. 3) « Ce qui est animal devient humain » : c'est dans la satisfaction de ses besoins les plus élémentaires (boire,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles