K'ang Yeou-Wei1858-1927Né dans une famille de fonctionnaires du Kouang-tong, il devint le premier grand théoricienpolitique de la Chine moderne, sous la double influence de la pensée occidentale et desinterprètes hétérodoxes de Confucius.
Publié le 23/05/2020
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«
K'ang Yeou-Wei
1858-1927
Né dans une famille de fonctionnaires du Kouang-tong, il devint le premier grand théoricien
politique de la Chine moderne, sous la double influence de la pensée occidentale et des
interprètes hétérodoxes de Confucius.
1300 candidats à l'examen du doctorat se joignirent à
lui pour signer une pétition à l'empereur.
Elle ne fut pas transmise.
Un mois plus tard, une
autre requête arriva sous les yeux du souverain.
En 1898, K'ang obtint une entrevue, au cours
de laquelle il remit quatre pétitions qu'il avait rédigées entretemps.
Il voulait industrialiser la
Chine et moderniser son économie pour lui donner les moyens matériels de résister à
l'étranger.
Il désirait établir un régime constitutionnel, et pensait y réussir par des réformes
pacifiques qu'appuieraient les clubs politiques et la presse libérale apparus au lendemain de
la défaite devant le Japon en 1895.
L'empereur lui donna sa chance, et ce fut la “ Réforme des
Cent jours ” (été 1898) des dizaines d'édits qui voulaient bouleverser l'État mais qu'on n'eut
pas le temps d'appliquer car l'impératrice Ts'eu-hi mit le holà.
K'ang garda toute sa vie la
nostalgie de ces heures de gloire et de puissance, ainsi qu'une fidélité au souverain qui avait
tenté de lui faire confiance..
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