Kandinsky : Du spirituel dans l'art

« Cet ouvrage nous montre de pensées d’art et philosophie qui se croisent en nous montrant que tout va main dans la main, et l’évolution de la peinture grâce auxartistes. « Toute œuvre d’art est l’enfant de sont temps et, bien souvent, la mère de nos sentiments »[1], On peut voir que chaque époque est différent et ça on le découvredans les œuvres d’art, on ne peut pas penser à retrouver un jour le même type de la renaissance par exemple, chaque époque possède un type d’art différent, et cela nes’arrête jamais de changer. Une toile doit avoir une harmonie dans son ensemble pour devenir une œuvre d’art, « Comprendre, c’est éduquer le spectateur, l’amener à partager le point de vue del’artiste »[2], il faut éviter l’éloignement qui arrive souvent entre le spectateur et l’artiste. Kandinsky nous parle du mouvement, nous montre la vie spirituelle comme un grand triangle, rempli de petites parties et les parties qui que se trouvent dans lapointe supérieure du triangle se remplissent des artistes capables de nourrir les hommes de leur sagesse et de cette façon les autres pourront monter à leur place, parceque le triangle est toujours en constante et lent mouvement. Un grand triangle divisé en parties inégales, la plus petite et la plus aiguë au sommet, figure schématiquement assez bien la vie spirituelle.

Plus on va vers la base,plus ces parties sont larges, spacieuses et hautes[3]. Il expose aussi les sensations que les humains peuvent expérimenter en regardant une couleur, selon Kandinsky y il a un double effet qui se produit en regardant unecouleur chez l’individu. 1.

Du point de vue strictement physique, l’œil sent la couleur.

Il éprouve ses propriétés, il est charmé par sa beauté.

La joie pénètre l’œil du spectateur qui la dégustecomme un gourmet une friandise[4]. 2.

Plus l’esprit sur lequel elle s’exerce est cultivé et plus profonde est l’émotion que cette action élémentaire provoque dans l’âme[5]. La différence de ces deux sensation se basent en la durée qu’elles vont y rester dans l’être humain, la première vient on la sent mais tout de suite elle repart commequand on voit une couleur qui attire l’attention mais elle ne fait pas plus que ça. La deuxième, elle, va rester plus longtemps, puisqu’elle va toucher l’âme et créer une sensation dans l’être humain, cela arrive quand une couleur produit un effetdans notre corps plus au-delà de l’admiration à courte durée. Le principe de la nécessité intérieure est beaucoup nommé dans ce libre, les règnes de l’art et la nature se veulent séparées et autonomes, mais pour Kandinsky grâceà l’art abstrait ces deux règnes vont pouvoir avoir une interaction. Il est donc évident que l’harmonie des formes doit reposer sur le principe du contact efficace de l’âme humaine.

Ce principe a reçu ici le nom de Principe de laNécessité Intérieure[6]. La peinture dispose de la couleur et la forme pour évoluer et devenir un art pictural pur et il nous montre les propriétés qu’on peut trouver dans les couleurs, on peutl’apercevoir dans deux plans [7] et la on peut découvrir cette fusion entre la couleur et les formes. Bibliographie : KANDINSKY Vassily, point et ligne sur plan, traduit de l’allemand par Suzanne et Jean Leppien.

Préface de Philippe Sers, Paris, Gallimard, 2001 NIGRO COVRE Jolanda, Art abstrait, thèmes et formes de l'abstraction dans les avant-gardes européennes, Arles, Actes Sud, 2002 KUPKA Frantisek, La création dans les arts plastiques, Paris, Cercle d’art, 1989-----------------------[1] p.31[2] p.37[3] p.43[4] p.83[5] p.85[6] P.98[7] p.118-127. »