Kamtchatka
Publié le 16/05/2020
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La presqu'ile du Kamtchatka (472 027 km2, 310 000 habi tants) constitUE! la base soviétique la plus avancée sur
l'océan Pacifique.
Baigné à l'ouest par la mer d'Okhotsk et à l'est par la mer de Béring, le Kamtchatka est resté
pratiquement désert jusqu'à la Révolution.
Depuis, le
gouvernement soviétique a entrepris, avec un certain suc cès (la popU'Iation a augmenté de 208 p.
100 entre 1939 et 1960), d'y attirer de jeunes pionniers.
Toutefois, bien
qu'on ait décelé dans le sous-sol la présence de gisements
très variés, le Kamtchatka continue, comme par le passé,
à vivre pour l'essentiel de la pêche.
2 Le Kamtchatka a été l'un des derniers territoires annexés par les tsars.
'Découvert en 1697 par une expé dition de soixante Co$aques agissant pour le compte d'un
négociant en fourrures d'Irkoutsk, Vladimir Atlasov.
il est rattaché en 1701 à l'Empire russe par Pierre le Grand.
Cette annexion provoque un phénomène pratiquement
unique dans la conquête de la Sibérie : la résistance
acharnée
des Indigènes.
Les diverses tribus de Kamtcha dales surmontent leurs rivalités traditionnelles pour s'unir
contre l'envahisseur.
l'l faut trente ans à l'administration
tsariste pour liquider cette résistance.
Il subsiste, trois
siècles plus tard, environ 10 000 descendants des premiers Kamtchadales : 3 000 Se'lcups et 6 000 Koriaks, éleveurs
de rennes et pêoheurs, qui sont groupés dans le District national des Korlaks, situé au nord de la pro vince (31 000 km2, capitale Pa~lana, petit port de pêche sur
la mer d'Okhotsk).
3 Outre ses animaux à fourrure (loutres, renards, castors,
phoques, etc.) et sa faune
marine d'une extrême richesse
(plus de soixante-dix espèces de poissons et crustacés
comestibles), le Kamtchatka possède des réserves
miné rates Importantes (charbon, pétrole, mercure, molybdène,
cuivre) qui demeurent très peu exploitées.
De vastes
territoires n'ont pas encore été touchés par la prospec-
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