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Kampuchéa (Cambodge); 1982-1983

Publié le 18/09/2020

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« Kampuchéa (Cambodge); 1982-1983 Le Kampuchéa reste terriblement traumatisé par ce qu'on a pu appeler le génocide perpétré par les Khmers rouges.

Après leur victoire de 1975 sur le régime soutenu par les Américains, les Khmers rouges ont vidé les villes de leur population, car ils considéraient qu'elles étaient le siège de la corruption bourgeoise occidentale, et ont forcé les paysans à réaliser d'énormes ouvrages d'irrigation.

Ces travaux, ni nécessaires ni efficaces, ont été réalisés sous la contrainte et au détriment des activités agricoles indispensables, d'où l'effondrement de la production et la famine, alors que ce pays, qui dispose de grandes étendues cultivables pour une population relativement peu nombreuse, était traditionnellement exportateur de riz. Fin 1978, en réplique aux nombreuses attaques des Khmers rouges soutenus par la Chine populaire, l'armée vietnamienne occupe le Kampuchéa et met en place, à Phnom Penh, un gouvernement pro-vietnamien qui s'efforce depuis de reconstruire le pays ravagé par la dictature Pol Pot.

Toujours soutenus par la Chine, mais aussi par les États-Unis (ce qui est pour le moins paradoxal), les Khmers rouges, retranchés en Thaïlande, de l'autre côté de la frontière, mènent des attaques de harcèlement contre les troupes vietnamiennes. Celles-ci justifient leur maintien au Cambodge par la persistance d'une menace khmer rouge.

Mais une armée d'occupation n'est jamais très appréciée par la population qu'elle contrôle.

Les Vietnamiens ont bien débarrassé les Khmers d'une dictature sanguinaire, mais ces derniers voudraient bien voir leurs protecteurs rentrer chez eux.

Un assez lourd contentieux existe d'ailleurs depuis deux siècles entre Khmers et Vietnamiens (jusqu'au XVIIIe siècle, le delta du Mékong relevait du Cambodge) et cela explique qu'un certain nombre de Cambodgiens, malgré leur hostilité aux Khmers rouges, se soient maintenant plus ou moins alliés à eux contre les Vietnamiens.

En juin 1982, de laborieuses négociations menées sous la pression des représentants des États de l'ASEAN (Association des États de l'Asie du Sud-Est - notamment la Thaïlande, Singapour et la Malaisie) sont parvenues à un accord entre les trois mouvements de résistance aux Vietnamiens: celui du prince Sihanouk, l'ancien souverain, celui de Son Sann, chef du Front national de libération du peuple khmer (FNLPK), et celui des Khmers rouges.

Les antagonismes entre ces trois tendances restent importants et leur regroupement ne paraît pas devoir constituer une menace sérieuse pour le gouvernement de Phnom Penh et ses alliés vietnamiens.

Ces derniers ont lancé en avril 1983 une importante offensive sur la frontière thaïlandaise pour en chasser leurs adversaires, ce qui a provoqué une forte tension avec la Thaïlande.. »

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