Juste la fin du monde - la relation entre les deux frères
Publié le 02/02/2022
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Inhaltsangaben: 1. Introduction……………………………………………………………………………..1 2. L’évolution de la relation entre les deux frères durant la pièce……………………...1 2.1 L’arrivé de Louis…………………………………………………………….....1 2.2 „La royauté francaise“………………………………………………………....2 2.3 Les femmes s’en mêlent………………………………………………………...3 2.4 Le repas…………………………………………………………………………3 2.5 Dialogue entre Louis et Antoine……………………………………………….4 2.6 Antoine « la brute » ……………………………………………………………4 2.7 La Tirade d’Antoine…………………………………………………………… 5 3. Conclusion……………………………………………………………………………….6 Bibliographie……………………………………………………………………………….7 1. Introduction : La pièce de théâtre Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce publié en 1990 traite de Louis, 34 ans, fils ainé, qui va rendre visite à sa famille après des années d’absence, dans la maison de sa Mère et de sa sœur Suzanne pour annoncer sa mort. Dans la pièce on y retrouve non seulement Louis, sa Mère et Suzanne, mais aussi son frère, Antoine, qui a deux ans de moins que lui, et sa belle-sœur Catherine. La pièce se passe durant une journée – un dimanche. Il repart finalement sans n’avoir rien dit. Louis est un nomade sans domicile connu, est écrivain et a quitté le nid familial il y a des années. Le lecteur n’en connait pas la cause. Il est caractérisé par sa subtilité et son calme. Antoine, son frère est marié avec Catherine et a deux enfants. Après la fuite de son frère ainé il a pris le rôle du patriarche et s’occupe de sa famille. Il travaille dans les entourages pour une entreprise d’outillage. Il semble opposer son frère ainé par son agressivité, ses moqueries envers les autres, son ironie et sa colère. 2. L’évolution durant la pièce 2.1 L’arrivé de Louis La première scène de la pièce commence avec l’arrivé de Louis, dans la maison de sa Mère. Il est entouré des membres de sa famille et voit pour la première fois sa belle-sœur, qu’il ne connaissait pas auparavant. La Mère ayant oublié cela, a du mal à y croire et avec sa réplique « […] que la femme de mon autre fils ne connaisse pas mon fils […] » (Première partie, 1, p. 27)), elle marque immédiatement une différence entre ses deux fils, ce qui émet une hiérarchie de ces deux-là à ses yeux. Il y a donc le fils et l’autre fils. Cette blessure qui se dessine dans les mots de la Mère, va donc s’ouvrir durant la pièce entière jusqu’à laisser la douleur d’Antoine pleinement éclater à sa fin. 1 Il suit une anaphore brève, superficielle et futile entre les deux frères (Première partie, 1, p.28) : Louis : « Toi comment est-ce que tu vas ? » Antoine : « Je vais bien. Toi comment est-ce que tu vas ? » Louis : « Je vais bien. » Les deux frères ne donnent pas l’impression de se revoir après des années et de s’avoir manqués mais plutôt comme s’ils étaient des inconnus. 2.2 « La royauté française » La seconde scène est surtout un échange entre Catherine et Louis, entre temps interrompu par Antoine, avec la présence des autres caractères de la pièce (Louis étant très silencieux durant toute la pièce c’est surtout Catherine qui domine la conversation). Celle-ci parle de ses enfants qu’elle a eus avec Antoine. La Mère compare le caractère de sa petite-fille à son fils (Antoine) « […] le même sale mauvais caractère […] » (Première partie, 2, p. 29). Antoine interrompt plusieurs fois sa femme mais Louis l’incite à continuer et réplique que les propos d’Antoine sont méchants pour aussitôt se reprendre « […] c’est méchant, pas méchant, non c’est déplaisant. […] » (Première partie, 2, p.31). Il prend ainsi parti pour sa belle-sœur. Cette dernière lui dit avoir nommé son fils Louis comme son beau-frère d’après la tradition que l’ainé porte le nom de son père, car elle avoue avoir pensé que Louis n’aurait jamais d’enfants. La supposition est que Catherine fait allusion à l’homosexualité de Louis même si elle aborde un sujet, dont seulement le protagoniste et le lecteur en a connaissance – sa mort sous peu. Entre-temps, Antoine interrompt sa femme plusieurs fois et se moque d’elle et de Louis « Les rois de France ». La scène finit donc en mauvaise humeur, car Antoine ne 2 cesse pas et sa vulgarité fait apparition « Mais merde, ce n’est pas de ça qu’elle parlait ! » (Première partie, 2, 35). 2.3 Les femmes s’en mêlent Même si l’intention est d’analyser la relation des deux frères il est impossible d’ignorer les femmes de la pièce car celles-ci contribuent à la blessure d’Antoine est aux conflits familiaux. La vulgarité d’Antoine se montre, entre autres, par sa façon de parler à Suzanne « Ta gueule Suzanne » (Intermède, 8, p. 85) mais la cadette admire visiblement ses frères : Antoine étant son surveillant et le patriarche de la famille « […] Antoine pense comme moi […] » (Première partie, 3, p.39) ; « Antoine pense que j’ai le temps […] » (Première partie, 3, p. 41) et Louis entant que frère « fantôme » et l’artiste de la famille. Il suit durant la scène 6 de la première partie un dialogue entre Catherine et Louis. Cette dernière donne l’impression durant la scène de vouloir défendre son mari pour sa façon d’être « il croit que vous ne voulez rien savoir de lui […] » (Première partie, 6, p. 52) ; « il en déduit certainement, que sa vie ne vous intéresse pas » (Première partie, 6, p. 53). Finalement il y a le dialogue entre la Mère et Louis. Celle-là réplique que Antoine est un homme qui ne se sent pas libre. Elle pointe sur sa dureté et sa brutalité (p.58) et amène ça à sa colère « on ne croirait pas à le voir mais souvent il est un homme en colère » (Première partie, 8, p. 58).
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FRZ-C
Wintersemester 2020 /2021
Mi.
12:00-14:00
Mme.
Laura Alcoba
La relation entre les deux frères
Juste la fin du monde – Jean-Luc Lagarce
Lisa Embarck
Rehbergstraße 50, 51709 Marienheide
[email protected]
1730906
Kombi BA Französisch / Spanisch
02.12.2020.
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