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Jules II1443-1513Né en 1443 à Albissola (province de Savone) d'une modeste famille d'artisans et de bateliers,Giuliano della Rovere devint une des plus puissantes personnalités de la Renaissance, etpendant son pontificat fut la figure de proue et souvent l'axe de la politique européenne.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Jules II1443-1513Né en 1443 à Albissola (province de Savone) d'une modeste famille d'artisans et de bateliers, Giuliano della Rovere devint une des plus puissantes personnalités de la Renaissance, et pendant son pontificat fut la figure de proue et souvent l'axe de la politique européenne. Ce document contient 3224 mots soit 7 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
Pape (1503/13). Neveu du pape Sixte IV, il fut cardinal d'Ostie et s'opposa au pape Alexandre VI Borgia. Il devint pape après le bref pontificat de Pie III. Politique et belliqueux, véritable pape soldat, Jules II forma avec la France, l'Espagne et le Saint Empire, la ligue de Cambrai (v.) le 10 déc. 1508. Après la victoire française d'Agnadel (14 mai 1509), Jules II signa la paix avec Venise (févr. 1510) et se retourna contre la France, appelant les Italiens à chasser les « Barbares du Nord ». Louis XII fit citer le pape devant un concile convoqué à Pise, mais Jules II constitua avec Ferdinand le Catholique, Venise puis Henri VIII d'Angleterre, la Sainte Ligue (v. LIGUE) ) le 4 oct. 1511. Peu soucieux de la réforme spirituelle de l'Église, Jules II laissa toute licence aux humanistes et fut un fastueux mécène.

« Jules II 1443-1513 Né en 1443 à Albissola (province de Savone) d'une modeste famille d'artisans et de bateliers, Giuliano della Rovere devint une des plus puissantes personnalités de la Renaissance, et pendant son pontificat fut la figure de proue et souvent l'axe de la politique européenne.

La force morale irrésistible, propre aux gens de mer, dont il était doté, explosait souvent en des accès de colère incoercible mais, dans les moments difficiles, savait se montrer souple et temporiser, car elle tendait toujours à la réalisation.

En outre, il était d'une trempe extraordinairement robuste, résistant à toutes les fatigues, aux intempéries et aux maladies. Ce n'est que dans l'enceinte exiguë des États de l'Église qu'il trouva des limites à ses desseins grandioses, titaniques, d'homme politique, si même son patriotisme “ d'Italien ” le fit penser en termes presque nationaux, et si la charge de pontife romain donna une telle envergure à ses plans de restauration qu'il en arriva à concevoir une croisade pour délivrer Constantinople et Jérusalem. On ne sait pas grand-chose de sa première jeunesse.

Il étudia à Pérouse sous la protection de son oncle Francesco della Rovere, général des Franciscains, puis cardinal, et sans doute fût-ce davantage le droit que les lettres et la théologie, bien que sa bibliothèque particulière semble indiquer un véritable intérêt pour la théologie et l'humanisme.

Ce ne fut certainement ni un intellectuel ni un grand théologien comme son oncle, ni même un “ docte ” au sens humaniste du mot, comme Pie II et plus d'un cardinal.

Il sort de l'ombre quand son oncle, devenu Sixte IV, le crée cardinal au titre de Saint-Pierre-aux-Liens (1471) et que celui-ci commence à le doter de copieux revenus, qui allèrent en s'accumulant jusqu'à compter vers 1502 onze archevêchés et évêchés, puis de riches abbayes et divers monastères, sans parler de bénéfices mineurs.

A Rome, sa personnalité s'impose de façon décisive après la mort de son cousin, le cardinal Pietro Riario (1474).

Sous le pontificat de son oncle et sous le pontificat suivant, il commence à faire preuve de ses talents d'homme de guerre énergique, de politicien et d'administrateur sagace, de restaurateur et de constructeur de monuments.

Envoyé comme légat en Ombrie (été 1474), il soumet au pouvoir papal les villes de Todi et de Spolète, puis avec l'aide du duc d'Urbin, Città di Castello, et célèbre son premier triomphe militaire à Rome.

Deux ans plus tard, légat à Avignon et en France, il rétablit le pouvoir pontifical sur le Comtat Venaissin, dans un moment de tension entre Louis XI et le Saint-Siège, mais il se montre si adroit qu'il passe pour “ très cher et grand amy ” du roi de France.

Au contraire, il n'eut aucun succès comme intermédiaire de paix entre Louis XI et Maximilien d'Autriche qui se disputaient l'héritage de Charles le Téméraire.

En effet, avec son caractère rude et ses boutades à l'emporte-pièce, ce ne sera jamais un diplomate.

Mais il se montrera man œ uvrier désinvolte et capable dans les conclaves avant de l'être en politique internationale, chef habile et opiniâtre dans des moments d'urgence ou dans de graves difficultés.

C'est ainsi qu'à la mort de Sixte IV, il vint à bout très habilement de la réaction des Colonna, hostiles aux Génois et en particulier à son cousin Gerolamo Riario, et que par ses propres machinations il fera élire son ami génois Giovanni Battista Cibo (Innocent VIII, 1484), lequel lui devait déjà sa carrière à la Curie.

Quant à lui-même, il deviendra “ papa et plus quam papa ” pendant tout ce pontificat.. »

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