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Jules Barbey d'Aurevilly

Publié le 09/12/2021

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Jules Barbey d'Aurevilly 1808-1889 La pauvreté héroïque, en son “ tourne-bride de sous-lieutenant ”, du connétable des Lettres, la bizarrerie et la splendeur de son accoutrement, ses “ mots ” d'une étincelante insolence (“ Zola, le Michel-ange de la crotte ”), lui ont composé une figure tout à fait singulière. Catholique intransigeant, chouan fougueux, il a entassé contre ses contemporains des volumes critiques et satiriques dénués de charité, où d'ailleurs le style est plus chatoyant que n'est vigoureuse la pensée, et dans lesquels il pourfend l'hérésie politique et religieuse ; mais il a écrit des romans souvent très hardis, sinon scabreux, et provocants jusque dans leurs titres : Une vieille maîtresse (1851) ; l'Ensorcelée (1854) ; le Chevalier des Touches (1864) ; Un prêtre marié (1865) ; les Diaboliques (1874). On peut citer aussi son petit livre très caractéristique : Du dandysme et de George Brummel (1845).

« Jules Barbey d'Aurevilly1808-1889 La pauvreté héroïque, en son “ tourne-bride de sous-lieutenant ”, du connétable des Lettres, la bizarrerie et lasplendeur de son accoutrement, ses “ mots ” d'une étincelante insolence (“ Zola, le Michel-ange de la crotte ”), luiont composé une figure tout à fait singulière.

Catholique intransigeant, chouan fougueux, il a entassé contre sescontemporains des volumes critiques et satiriques dénués de charité, où d'ailleurs le style est plus chatoyant quen'est vigoureuse la pensée, et dans lesquels il pourfend l'hérésie politique et religieuse ; mais il a écrit des romanssouvent très hardis, sinon scabreux, et provocants jusque dans leurs titres : Une vieille maîtresse (1851) ;l'Ensorcelée (1854) ; le Chevalier des Touches (1864) ; Un prêtre marié (1865) ; les Diaboliques (1874).

On peutciter aussi son petit livre très caractéristique : Du dandysme et de George Brummel (1845).. »

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