Juifs et URSS

« 1 / 2 Juifs 1 a Le probleme juif n'existe pas en URSS affirmait Ia a Grande Encyclopedie sovietique » en 1952.

Pourtant, l'antisemitIsme a trouve de tout temps en Russie un terrain favorable.

Mobilisee par une diaspora puissante, sensible au souvenir du genocide nazi, ('opinion interna- tionale s'emeut du sort reserve aux cRoyens sovletiques d'orlgine juive et reclame pour eux le droit d'emigrer en Israel ; car, le soutien apporte par le Kremlin aux pays arabes dans le canflit du Moyen-Orient ainsi que Ia lutte Ideologlque contre le sionlsme ont creuse un fosse entre to gouvernement et la communaute israelite. 2 Confines soue les tsars dens de veritables ghettos, victimes d'un a numerus clausus » dans les ecoles et les universites, persecutes par Ia police et les bandes des Centuries noires et decimes par de sanglants pogroms, les Juifs russes ont, dans leur majorite, penche du cote de Ia revolution d'Octobre.

Avec leur propre parti socia- liste, he Bend, ils ont fourni une grande parties des mili- tants et dirigeants revolutionnalres.

Les ecrivains Isaac Babel et Osip Mandelstani, les hommes politiqUes Serge Kamenev, Grigori Zinoviev, Karl Radek, Leon Trotski furent cependant parmi les premieres victimes de Ia terreur stalinienne en raison de leur origine.

Le complot des blouses blanches, mettent en cause des medecins juifs du Kremlin, marquera le 3debut d'une nouvelle vague d'entlsemitisme interrompue par la mort de Staline en 1953. 3 Aujourd'hut, l'URSS compte ores de 3 millions de Julia. Its constituent l'une des nationalites dont la mention figure obligatoirement sur les passeports.

Une region auto- nome, le Birobidjan, situee aux confins de la Chine sur is rive gauche de ['Amour, leur a ebb devolue en 1934.

Cette tentative de regroupement a echoue puisque l'on y compte h peine 10 000 Julie.

La lescination &Israel, Oil le judaisme est religion d'Etat, demeure plus forte, sans parlor de cello des Etats-Unis. Juifs 1 « Le problème juif n'existe pas en URSS », affirmait la « Grande Encyclopédie soviétique » en 1952.

Pourtant, l'antisémitisme a trouvé de tout temps en Russie un terrain favorable.

Mobilisée par une diaspora puissante, sensible au souvenir du génocide nazi, l'opinion interna­ tionale s'émeut du sort réservé aux citoyens soviétiques d'origine juive et réclame pour eux le droit d'émigrer en Israël ; car, le soutien apporté par le Kremlin aux pays arabes dans le conflit du Moyen-Orient ainsi que la lutte idéologique contre le sionisme ont creusé un fossé entre le gouvernement et la communauté israéllte.

2 Confinés sous les tsars dans de véritables ghettos, victimes d'un « numerus clausus » dans les écoles et les universités, persécutés par la police et les bandes des Centuries noires et décimés par de sanglants pogroms, les Juifs russes ont, dans leur majorité, penché du côté de la révolution d'Octobre. Avec leur propre parti socia­ liste, le Bund, ils ont fourni une grande partie des mili­ tante et dirigeante révolutionnaires. Les écrivains Isaac Babel et Osip Mandelstam, les hommes politiques Serge Kamenev, Grigori Zinoviev, Karl Radek, Léon Trotski furent cependant parmi les premières victimes de la terreur stalinienne en raison de leur origine. Le complot des blouses blanches, mettant en cause des médecins juifs du Kremlin, marquera le début d'une nouvelle vague d'antisémitisme interrompue par la mort de Staline en 1953.

3 Aujourd'hui, l'URSS compte près de 3 millions de Juifs.

Ils constituent l'une des nationalités dont la mention figure obligatoirement sur les passeports. Une région auto­ nome, le Birobidjan, située aux confins de la Chine sur la rive gauche de l'Amour, leur a été dévolue en 1934.

Cette tentative de regroupement a échoué puisque l'on y compte à peine 10 000 Juifs. La fascination d'Israël, où le judaïsme est religion d'État, demeure plus forte, sans parler de celle des États-Unis. 2 / 2. »