JUDEX

« 1 / 2 Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illustrée du Cinéma Mondial LANDRU Réalisation Scénario et dialogues .............................

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Directeur de la photographie .......................

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Musique .......................................

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Décors ........................................

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Production .....................................

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Durée .........................................

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INTERPRÉTATION Landru Célestine Buisson ................................

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Berthe Héon ....................................

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L'allemande ....................................

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La sœur de Célestine .............................

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Fernande Segret .................................

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Andrée Babelet ..................................

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Mme Guillet ....................................

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Mme Landru ...................................

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Anna Colomb ..................................

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Commissaire Belin ...............................

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Le président ....................................

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L'HISTOIRE Claude CHABROL (1963) Françoise SAGAN et Claude CHABROL Jean RABIER (Eastmancolor) Pierre JANSEN Jacques SAULNIER Rome-Paris Films et Lux 102 minutes Charles D ENNER Michèle MORGAN Danielle DARRIEUX Hildegarde NEFF Denise PROVENCE Stéphan AUDRAN Catherine ROUVEL Mary MARQUET Françoise LUGAGNE Juliette MA YNIEL Jean-Louis MAURY Robert BURNIER Au cœur de la Grande Guerre, un petit escroc besogneux: Désiré Landru, s'ingénie de toutes les façons à subvenir aux besoins de sa lourde famille : une femme et quatre enfants.

Il imagine d'avoir recours aux annonces matrimoniales des journaux pour fixer des rendez-vous sous divers noms d'emprunt.

Des correspondantes se pré­ sentent, il lie connaissance avec celles qui lui paraissent un peu mûres, seules dans la vie et relativement cossues.

Il les invite, l'une après l'au­ tre, dans sa villa de Gambais, leur fait miroiter le rêve d'un grand amour, leur soutire une procura­ tion et les supprime.

Puis, dans sa cuisinière, il les brûle, méthodiquement.

veut qu'il s'attaque à une dame ayant une sœur.

Celle-ci dépose plainte pour disparition et se retrouve nez à nez avec Landru.

La police cueille l'homme chez sa maîtresse et va reconstituer d'après son carnet de dépenses les voyages de Landru à Gambais.

Curieusement, deux billets aller étaient pris chaque fois à la gare, mais il n'y avait toujours qu'un seul retour.

Landru n'avoua jamais.

Traduit devant les Assises de Versailles, il s'y montra retors, chicanier, habile dans la déri­ sion, d'un sang froid confondant.

Il nia l'évi­ dence, proclama son innocence, essaya de troubler les consciences et finit par aller à l'écha­ faud en emportant son secret.

Trop de minutie va lui nuire lorsque la fatalité LA PETITE HISTOIRE L'ombre furtive de Landru est venue hanter quel­ ques films.

Peu après son exécution, un film muet allemand retraçait ses forfaits.

Puis Chaplin en 1946 fit de MONSIEUR VERDOUX un révolté contre la société; on /'aperçoit encore dans le fond du décor de LADY PANAME (Jeanson 1949).

Chabrol a suivi de près l'affaire Landru (les exté­ rieurs ont été filmés à Gambais) accentuant son côté sordide par des décors et des costumes raffinés et confiant malicieusement les rôles de dames sur le retour à des vedettes telles que Michèle Morgan ou Danielle Darrieux qui surent interpréter spirituelle­ ment leurs personnages.

Le réalisateur s'est aussi amusé à confier à !'écrivain Raymond Queneau la 0 silhouette de Clemenceau et au réalisateur Jean- "' Pierre Melville celle de Georges Mandel.

Il y a dans ~ tout cela une bonne dose d'humour noir qui appa- :~ rente le film à la chanson de Francis Blancht .3 «Petite maison sous les roses» écrite sur le même ~ sujet.

Mais malgré les dénégations polies du vérita- ~ ble Landru, jamais on ne vit reparaître aucune de .§ ses victimes.

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