Juan Rulfo
Publié le 09/12/2021
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Juan Rulfo 1918-1986 Né au Mexique Rulfo est l'auteur de deux livres principaux : un livre de contes, El llana en llamas (1953), et un roman, Pedro Páramo (1956). L'œuvre de Rulfo, courte en quantité, est la plus originale des œuvres en prose écrites par un écrivain mexicain des nouvelles générations. Les paysages et les personnages de Rulfo viennent tous de la campagne mexicaine, mais il n'est jamais ni pittoresque ni folklorique. Il affirme des réalités, mais il n'est jamais un écrivain réaliste. Un peu comme Garcia Lorca universalise l'Andalousie ; un peu comme Dylan Thomas rend universels les symboles du pays de Galles, Rulfo — sans qu'il ait reçu la moindre influence de l'un ou de l'autre — universalise sa terre natale de Jalisco. Rêverie, obsession, folie — dans Pedro Páramo, les personnages sont souvent des échos de la mort — dominent cette œuvre imaginative, dure, réelle comme les pierres et rêvée comme un vent qui passe. Par son aspect tragique dominant, les contes et le roman de Rulfo rappellent la peinture de José Clemente Orozco, quant au style, et le style est ici indicatif. Ce qui marque cette œuvre, c'est la presque totale absence du futur. Il n'y a, pour Rulfo, que le présent, et encore un présent qui ne s'explique que par rapport au passé, aux "souvenirs". Le futur est fermé. Entre la vie charnelle et les songes, vécus intérieurement par la mort, les personnages de Rulfo dessinent un destin tout tracé. Pedro Páramo a été traduit en français, en anglais, en allemand, en suédois et en tchèque. Il existe aussi de nombreuses traductions des contes.
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Juan Rulfo1918-1986
Né au Mexique Rulfo est l'auteur de deux livres principaux : un livre de contes, El llana en llamas (1953), et unroman, Pedro Páramo (1956).
L'œuvre de Rulfo, courte en quantité, est la plus originale des œuvres en prose écritespar un écrivain mexicain des nouvelles générations.
Les paysages et les personnages de Rulfo viennent tous de lacampagne mexicaine, mais il n'est jamais ni pittoresque ni folklorique.
Il affirme des réalités, mais il n'est jamais unécrivain réaliste.
Un peu comme Garcia Lorca universalise l'Andalousie ; un peu comme Dylan Thomas rend universelsles symboles du pays de Galles, Rulfo — sans qu'il ait reçu la moindre influence de l'un ou de l'autre — universalise saterre natale de Jalisco.
Rêverie, obsession, folie — dans Pedro Páramo, les personnages sont souvent des échos dela mort — dominent cette œuvre imaginative, dure, réelle comme les pierres et rêvée comme un vent qui passe.
Parson aspect tragique dominant, les contes et le roman de Rulfo rappellent la peinture de José Clemente Orozco,quant au style, et le style est ici indicatif.Ce qui marque cette œuvre, c'est la presque totale absence du futur.
Il n'y a, pour Rulfo, que le présent, et encoreun présent qui ne s'explique que par rapport au passé, aux "souvenirs".
Le futur est fermé.
Entre la vie charnelle etles songes, vécus intérieurement par la mort, les personnages de Rulfo dessinent un destin tout tracé.
Pedro Páramoa été traduit en français, en anglais, en allemand, en suédois et en tchèque.
Il existe aussi de nombreusestraductions des contes..
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