Joseph Paul Goebbels (1897-1945)
Publié le 23/05/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Joseph Paul Goebbels (1897-1945) Né à Rheydt, dans une famille catholique, frappé d'une infirmité congénitale, il s'adonne avec passion aux études littéraires qu'il couronne par un doctorat en philosophie. Ce document contient 317 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.
Homme politique allemand. Issu d'une famille d'origine paysanne et catholique de Westphalie, fils d'un contremaître dans une filature, il fit des études de littérature et de philosophie et passa son doctorat en philosophie. Gagné en 1922 au national-socialisme, il s'attacha à Gregor Strasser et adhéra à l'aile gauche du parti, qui mettait l'accent sur la lutte contre la démocratie bourgeoise et pour le socialisme, et envisageait même un rapprochement avec les communistes. Rédacteur en chef de la Völkische Freiheit d'Elberfeld (1924), il fonda en 1925 les Nationalsozialistische Briefe et se détacha bientôt de Strasser pour se rallier exclusivement à Hitler. En 1926, il fut chargé par Hitler d'implanter solidement à Berlin la NSDAP, parti national socialiste (v. NATIONAL-SOCIALISME). Ayant fondé en 1927 le journal Der Angriff, Goebbels mena dans la capitale allemande une campagne oratoire et journalistique d'une violence inouïe, qui attira de nombreux adhérents à Hitler. Devenu chef de la propagande du parti en 1928 et député au Reichstag, il resta d'abord à l'écart des postes officiels lors de l'accession de Hitler à la chancellerie, en janv. 1933. Mais en mars, après la victoire électorale des nationaux-socialistes, il reçut le poste de ministre de la Propagande et de l'Information, qu'il conserva jusqu'à sa mort. À ce titre, il s'employa à étouffer toutes les manifestations d'indépendance des intellectuels allemands, qu'il groupa dans une Chambre et un Sénat de la culture dont il assuma la présidence ; il organisa dans les rues de grandes manifestations au cours desquelles furent jetés au feu les livres des écrivains marxistes, démocrates et juifs. Son œuvre essentielle fut une utilisation systématique et absolument nouvelle dans la politique de tous les moyens d'information moderne (notamment la radio et le cinéma) pour imposer au peuple allemand une pensée commune, totalement inspirée par le national-socialisme. En nov. 1938, Goebbels eut une responsabilité essentielle dans le déchaînement des pogroms de la « nuit de Cristal » (v. CRISTAL, nuit de). Durant la Seconde Guerre mondiale, il se prodigua inlassablement pour exalter le moral du front et de l'arrière, tout en donnant le ton à la presse de l'Europe hitlérienne par les commentaires hebdomadaires qu'il publiait dans le journal Das Reich. Au lendemain de Stalingrad, alors que l'Allemagne subissait déjà les bombardements incessants de l'aviation alliée, il fit acclamer la « guerre totale » par une foule enthousiaste massée au palais des Sports de Berlin (13 févr. 1943). Malgré la rivalité menaçante de Himmler (v.), Goebbels, qui avait fait échouer à Berlin le putsch du 20 juill. 1944, fut chargé en août 1944 de la direction de la guerre totale. Par une série de réunions publiques et de visites dans les villes bombardées, il parvint à donner à l'Allemagne le courage du désespoir et à lui faire accepter, lors de l'avance des armées alliées, la tactique ruineuse de la « terre brûlée ». Jusqu'au bout fidèle à Hitler, qui, dans son testament, le désignait comme chancelier du Reich, il s'empoisonna avec sa femme et ses six enfants quelques heures après la mort du Führer.
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Joseph Paul Goebbels
1897-1945
Né à Rheydt, dans une famille catholique, frappé d'une infirmité congénitale, il s'adonne avec
passion aux études littéraires qu'il couronne par un doctorat en philosophie.
Gagné en 1922
au national-socialisme par Gregor Strasser dont il devient le secrétaire, il est nommé chef du
parti à Berlin en 1926.
Élu au Reichstag en 1928, fondateur et directeur du périodique Der
Angriff , il est nommé chef de la propagande du parti en 1928.
Ses grandes capacités et son
extraordinaire énergie dans ce domaine convaincront le Führer de lui confier un ministère de
la Propagande et de l'Information en 1933.
Prenant sous son contrôle toutes les expressions de
la vie culturelle et intellectuelle, il crée une chambre de la culture dont il est le président.
Longtemps porte-parole de l'aile gauche du national-socialisme, il sut habilement se ranger
du côté d'Hitler au moment où Schleicher tenta d'entraîner Strasser dans une conspiration
(1932), qui aurait pu aboutir à un pouvoir appuyé sur les syndicats ouvriers.
Par son
éloquence révolutionnaire et sa critique acerbe de la morale bourgeoise, il sut conquérir une
bonne partie du Berlin rouge, puis de l'Allemagne populaire à la cause d'Hitler.
Ministre de la
Propagande, il élabore une véritable technique de contrôle de l'opinion publique, appuyée sur
les moyens de la presse, de la radio et du cinéma.
D'une loyauté indéfectible à l'égard de son
Führer, il l'encourage sans cesse à réaliser le programme intégral du national-socialisme.
Aussi devint-il l'ennemi de Goering, volontiers porté au compromis.
En août 1944, Goebbels
est chargé de la direction de la guerre totale.
Tandis que les pires calamités frappent
l'Allemagne, attaquée de toutes parts, il tente de relever le moral des populations et des
soldats par des informations exaltantes sur des armes secrètes qui procureront la victoire
finale au Reich.
Resté jusqu'à la fin auprès du Führer, il s'empoisonne avec toute sa famille
lors des derniers combats de Berlin..
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