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Joseph II1741-1790L'empereur Joseph II, premier souverain d'Autriche de la maison de Lorraine, est, malgrél'échec de la plupart de ses réformes, la plus grande figure de cette dynastie.

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Joseph II (1741-1790) L'empereur Joseph II, premier souverain d'Autriche de la maison de Lorraine, est, malgré l'échec de la plupart de ses réformes, la plus grande figure de cette dynastie. Ce document contient 1484 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


Empereur germanique (1765/90). Fils aîné de l'empereur François Ier et de Marie-Thérèse. Bien qu'il fût empereur en titre dès 1765, il n'exerça la réalité du pouvoir qu'après la mort de sa mère en 1780. Joseph II entreprit alors une série de réformes majeures qui lui valurent le qualificatif de « despote éclairé » : uniformisation et centralisation de l'administration des États de l'empire des Habsbourg dès 1781, abolition du servage et de la torture (1781/85). Ses conceptions religieuses, appelées joséphisme, proches d'un gallicanisme appliqué à son empire, subordonnaient l'Église à l'État. Joseph II établit la liberté religieuse et le mariage civil (1783). Devant certaines résistances, en Hongrie particulièrement, Joseph dut renoncer à l'émancipation des paysans et sa politique anticléricale déclencha la Révolution brabançonne (v.). Sur le plan extérieur, il ne put mener à bien la conquête de la Bavière (1785), ni la guerre contre la Turquie (1788) malgré son alliance avec la Russie. Son frère Léopold II lui succéda.

« Joseph II 1741-1790 L'empereur Joseph II, premier souverain d'Autriche de la maison de Lorraine, est, malgré l'échec de la plupart de ses réformes, la plus grande figure de cette dynastie.

Il est entré dans l'histoire comme un fanatique de l'égalité, un despote éclairé, mais obstiné, le destructeur des anciennes traditions enracinées dans le peuple et le précurseur d'une nouvelle époque qui s'ouvre avec la Révolution française. Il est né le 13 mars 1741, après l'occupation prussienne de la Silésie, au milieu du combat désespéré mené par Marie-Thérèse pour sauvegarder son héritage paternel.

Héritier désiré depuis longtemps, il prit conscience de son importance.

Il reçut de ses précepteurs un vaste mais superficiel savoir et eut en aversion les érudits et les livres.

Néanmoins, dès son premier mémoire (1761), l'archiduc Joseph nous apparaît comme le champion de l'égalité et l'adversaire des privilèges féodaux, principes qui n'ont pas changé jusqu'à sa mort et qui devaient déterminer son œ uvre réformatrice tout entière.

Son premier mariage avec Isabelle de Parme, une Bourbon intelligente et attirante, fut apparemment très heureux.

La mort de cette épouse en 1763 représente à la fois la plus grande douleur et le tournant de sa vie.

Désormais, celle-ci s'écoulera dans l'accomplissement le plus rigoureux du devoir et un travail sans répit pour l'État.

Contrairement à sa mère, femme au c œ ur sensible qui ne voulait voir autour d'elle que des visages heureux, le fils devint le défenseur du bonheur abstrait de la majorité du peuple, le champion d'un État unitaire, centralisé, presque déifié, auquel tout devait être sacrifié. A l'âge de vingt-quatre ans, par la mort de son père, Joseph devint, trop tôt, empereur et corégent.

Un épuisant combat s'engagea entre la mère et le fils, avec pour enjeu l'avenir de l'État, où l'impératrice seule décidait des affaires intérieures.

Ce combat devait durer quinze ans.

Tout en s'efforçant en vain d'insuffler une nouvelle vie au Saint-Empire, Joseph II, allié au prince Kaunitz et contre le gré de sa mère, put imposer une politique extérieure ambitieuse et expansionniste.

Les acquisitions de la Galicie (1772), de la Bukovine (1775) et de l'Innviertel (1770) ont compensé Partiellement la perte de la Silésie mais ces territoires — de même que les conquêtes de Frédéric de Prusse (son modèle secrètement admiré) — ne sont parvenus à l'Autriche qu'avec des droits insuffisants.

Ainsi Joseph II s'engagea sur un chemin dangereux qui le mena plus tard a sa propre perte. Il compensait son inactivité forcée dans le domaine des affaires intérieures par de constants voyages dans ses provinces et à l'étranger.

Aucun souverain autrichien, ni avant ni après lui, n'eut une meilleure connaissance de ses États et nul n'exerça un contrôle plus minutieux.

De tous ces voyages à l'étranger, celui de 1777 en France influença le plus son œ uvre réformatrice ultérieure.

C'est là que Joseph II découvrit bon nombre de choses qu'il essaya de mettre en pratique plus tard chez lui, avec sa précipitation caractéristique.

C'est là également qu'il se trouva en contact avec les principaux représentants des théories politiques du rationalisme.

La mort de l'impératrice (novembre 1780) toucha profondément son fils, mais avec elle disparut le dernier lien avec un passé dont il fallait tenir compte.

La reconstruction de l'État pouvait commencer.

Il la mena à bien, rapidement, car s'il ne ménageait jamais sa santé, il savait n'avoir que peu de temps à sa disposition.. »

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