Joseph Caillaux (1863-1944)
Publié le 23/05/2020
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Homme politique français. Député radical de la Sarthe en 1898, ministre des Finances de Waldeck-Rousseau (1899), puis de Clemenceau (1906), il établit, en 1907, un projet d'impôt sur le revenu repoussé par le Sénat. Président du Conseil en juin 1911, il démissionna dès janv. 1912 en raison des attaques des nationalistes contre les accords passés avec l'Allemagne sur le Congo français. De nouveau ministre des Finances en déc. 1913 (cabinet Doumergue), il démissionna en mars 1914 après que son épouse eut assassiné le journaliste G. Calmette, qui menait une violente campagne contre lui dans Le Figaro (Mme Caillaux fut acquittée par la cour d'assises). Ses interventions pour la paix avec l'Allemagne durant la guerre lui valurent, en 1920, d'être condamné pour trahison, puis amnistié. Il fut encore ministre des Finances dans le cabinet Painlevé, en 1925. Président de la commission des Finances de l'Assemblée, il joua un rôle déterminant dans la chute du cabinet Blum en 1937.
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Joseph Caillaux
1863-1944
Il a toujours été très controversé, tant pour ses idées en matière financière, que pour ses prises
de position en politique étrangère.
Contre sa famille, et contre son père, ministre des Finances
en 1877 de la droite catholique et royaliste, il affirme des idées républicaines et laïques.
Inspecteur des finances, député de la Sarthe (1898-1919), ministre des Finances en 1906, il est
le premier à proposer un impôt sur le revenu.
C'est au Sénat que le projet rencontre le plus
d'opposition.
Président du Conseil, en 1912, il doit faire face au “ coup d'Agadir ” et traiter
avec l'Allemagne pour éviter la guerre.
En 1914 éclate la première affaire Caillaux : à la suite
d'une campagne de presse extrêmement violente, Mme Caillaux assassine le directeur du
Figaro Calmette.
En 1917, c'est la deuxième affaire Caillaux : accusé de trahison, il est
condamné à trois ans de prison.
Après le triomphe de ses amis au Cartel des gauches en 1924
et la loi d'amnistie de 1925, Caillaux entame une nouvelle et brillante carrière politique.
Ministre des Finances, il renie pratiquement l'impôt sur le revenu, s'oppose à l'impôt sur le
capital proposé par les socialistes.
A nouveau ministre des Finances en 1926, toute la gauche
se lève contre lui quand il demande l'autorisation de faire des décrets-lois.
C'est la fin de sa
carrière politique.
A Vichy en juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs à Pétain..
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