Jordanie (2002-2003): Objectifs de cohésion sociale et de développement
Publié le 18/09/2020
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Jordanie (2002-2003): Objectifs de cohésion sociale et de développement
En 2002-2003, le dossier irakien a été au c œur des préoccupations de la
Jordanie.
Amman a, dans un premier temps, attiré l'attention des États-Unis sur
la déstabilisation régionale que pourrait entraîner une intervention armée en
Irak.
Ensuite, vu l'inéluctabilité de celle-ci et dans le cadre de son alliance
stratégique avec Washington, la Jordanie a offert des facilités limitées à
l'armée américaine, provoquant des tensions sur le plan intérieur.
Celles-ci
furent également attisées par le manque de fermeté du gouvernement face aux
opérations israéliennes dans les Territoires occupés.
Malgré la pression
populaire, la Jordanie ne pouvait se permettre de geler ses relations
diplomatiques ni d'abroger son traité de paix avec Israël.
C'est pourquoi elle a
pressé les États-Unis de déployer des efforts de paix et poussé à la mise en
œuvre de la «feuille de route» du «quartet» (réunissant États-Unis, Russie,
Union européenne et ONU) visant à régler le conflit israélo-palestinien.
La pression du gouvernement sur l'activisme politique a été maximale durant le
second semestre 2002, notamment après l'assassinat en octobre d'un haut
responsable américain de l'USAID (Agence américaine pour le développement
international) à Amman.
En novembre, les forces de sécurité ont quadrillé et mis
sous couvre-feu la ville de Ma'an (sud du pays).
Le faible seuil de tolérance du
régime s'est également manifesté dans l'adoption par le gouvernement – en
l'absence du Parlement, dissous depuis la fin de la législature 1997-2001 – de
nouvelles lois temporaires en matière de sécurité.
Le premier semestre 2003 a vu
néanmoins le relâchement de la pression gouvernementale avec l'autorisation de
plusieurs manifestations contre la guerre en Irak sous haut contrôle policier –
celles-ci étaient en effet perçues comme des soupapes de sécurité.
Les élections législatives, reportées à plusieurs reprises depuis 2001,
notamment en raison de la situation régionale, se sont finalement tenues le 17
juin 2003.
Le nouveau Parlement se composait désormais d'une grande majorité de
personnalités indépendantes (sans affiliations partisanes), issues de grandes
familles influentes et proches du pouvoir et/ou issues des tribus également
réputées pour leur loyalisme.
Environ 15 % des sièges sont revenus à un Front
d'action islamique (branche politique des Frères musulmans) déçu, après qu'il a
mis un terme à son boycottage des élections instauré lors du scrutin de 1997.
Par ailleurs, un quota censé assurer la représentation de six femmes sur les 110
députés du Parlement a été instauré.
Le roi Abdallah et son gouvernement ont mis l'accent sur la stabilité intérieure
et le développement national.
En termes de cohésion sociale, la politique «La
Jordanie d'abord» visait à renforcer la loyauté à l'égard de la nation – en
transcendant les clivages idéologiques, ethniques et religieux – et à
«moderniser» le système politique.
Toujours en termes de priorité nationale, la
politique économique était centrée sur la lutte contre la pauvreté et contre le
chômage via les incitations à investir dans le pays et la stimulation des
exportations pour doper la croissance, tout cela en coopération avec le FMI.
D'autre part, le gouvernement a facilité la réduction des subventions sur
certains produits alimentaires et pétroliers pour soulager le budget, mesures
impopulaires qui n'ont toutefois pas suscité d'émeutes.
L'État a également
privatisé des entreprises publiques dans le cadre d'un programme de.
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